La France et Cuba entament une coopération dans le domaine du judo de haut niveau

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Nous avions entrouvert le voile dans l’article qui présentait notre projet d’organiser l’accueil, partout où cela serait possible, des athlètes cubains qui participeront aux Jeux Olympiques de 2024...
Et voici, qu’à la vitesse des sprinters, un premier accord vient d’être signé. Il va bien au-delà de l’important rendez-vous de 2024. Je vous laisse en découvrir l’ampleur !
Merci à ceux qui l’ont permis : Stéphane Nomis, le président de la FF de Judo, les responsables de CCF, son président Victor Fernandez, Manuel Pascual, vice président...et Philippe Rio, le maire de Grigny qui fut le mise en relation...
Un bon début qui ne demande qu’à se développer.
RG

Le président de la Fédération Française de Judo et Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République de Cuba

Paris, 20 jan (Prensa Latina) Le président de la Fédération française de judo, Stéphane Nomis, et l’ambassadeur de Cuba à Paris, Otto Vaillant, ont jeté aujourd’hui les bases de la signature d’un accord de collaboration bilatérale dans le domaine de la haute performance de ce sport.

Promue par l’association Cuba Coopération France (CubaCoop), la réunion qui s’est tenue au siège de la Fédération a permis d’aborder des axes de travail tels que la préparation des athlètes à des compétitions importantes, l’échange des connaissances des entraîneurs et le développement d’une discipline ayant une longue tradition et de nombreux résultats dans les deux nations.

M. Nomis a exprimé sa volonté de soutenir les judokas de l’île en leur proposant des bases d’entraînement dans des villes françaises, avec des cycles pouvant aller jusqu’à un mois, ce qui comprendrait la prise en charge des frais de logement, de nourriture et de transport à l’intérieur du pays.

Il a également avancé la possibilité d’envoyer des dons de ressources fondamentales à la plus grande des Antilles pour la pratique de l’art martial créé par Jigoro Kano, sur la base d’une coordination avec l’homologue cubain sur les principaux besoins.

Je suis très heureux d’aider, j’ai de très bons souvenirs de Cuba et je pense que nous allons avoir une belle collaboration, a-t-il souligné lors de la réunion, à laquelle ont également assisté le président de CubaCoop, Victor Fernandez, et son vice-président Manuel Pascual.

Victor Fernandez et Manuel Pascual, participent à cette rencontre qu’ils ont initiée !

Pour sa part, l’ambassadeur Vaillant a remercié Nomis et la Fédération française de judo pour leur volonté de promouvoir la coopération sportive sous le principe de la solidarité.

Cuba apprécie beaucoup ce type de rapprochement, qu’elle pratique avec plusieurs nations, par exemple par la contribution d’entraîneurs, qui préparent des athlètes qui se mesurent ensuite aux nôtres sur la scène internationale, a déclaré le diplomate.

M. Vaillant a commenté le défi que représente pour ce pays des Caraïbes le développement du sport sous le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies.

Nomis et l’ambassadeur cubain ont discuté de la célébration des Jeux olympiques de 2024 à Paris et de la possibilité de soutenir la préparation des judokas de l’île, afin qu’ils arrivent à l’épreuve des cinq anneaux dans des conditions optimales.

Ils ont également discuté du prochain Grand Chelem à Paris les 5 et 6 février, un tournoi très populaire en France et auquel les athlètes cubains ont traditionnellement participé.

S’adressant à Prensa Latina, M. Nomis a souligné l’intérêt de la France à promouvoir la collaboration sportive, dans un contexte marqué par le cycle olympique en vue de Paris-2024.

La France et Cuba sont deux pays de judo et cela donne de la force à une coopération que, je suis sûr, nous mettrons en œuvre rapidement et avec de bons résultats, a déclaré l’ancien athlète, multiple médaillé européen et du Grand Chelem dans les catégories 81 et 86 kg.

Le président de la fédération locale a considéré comme très important la fraternité et le rapprochement entre les êtres humains, au-delà de l’esprit logique de compétitivité que génère le sport.