Dans la commission du forum visant à analyser la collaboration en matière de solidarité économique, le président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples (ICAP), Fernando González, a souligné la priorité que son pays accorde à cette question pour atténuer les conséquences du siège économique, commercial et financier imposé par Washington depuis plus de 60 ans.

Le mouvement de solidarité avec Cuba peut participer aux solutions au blocus, par exemple, avec la matérialisation de projets d’intérêt local, a-t-il souligné le premier jour de la réunion basée au siège à Paris du Parti communiste français.

González a insisté sur le fait que ces actions représentent également un moyen concret de soutenir l’île dans ses défis.

Il a également mentionné l’importance de promouvoir les visites de groupe à Cuba.

Le modérateur de la commission, le président de Cuba Coopération France (CubaCoop), Víctor Fernández, a partagé les expériences accumulées par cette association en près de 30 ans de collaboration décentralisée avec Cuba.

Selon Fernández, en raison des conséquences dévastatrices du blocus américain, il est urgent d’accompagner la solidarité politique par une solidarité économique.

À cet égard, il a rappelé que les autorités cubaines ont déjà identifié les priorités de coopération, parmi lesquelles se distinguent des secteurs tels que la santé, l’alimentation, les énergies renouvelables et le tourisme.

Le président de CubaCoop a proposé comme ligne concrète de travail commun au niveau européen le soutien à la préparation des athlètes cubains pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Los Angeles 2028, sur la base des expériences de l’association lors des Jeux de Paris 2024 récemment achevés, dans lesquels elle a accompagné les athlètes cubains.

Pour sa part, le président de l’organisation espagnole Solidarité pour le développement et la paix (Sodepaz), Paco Calderón, a présenté les détails du travail avec la nation des Caraïbes dans le domaine des énergies renouvelables.

Calderón a jugé ce travail particulièrement pertinent, compte tenu du fait que le secteur de l’énergie est l’un des plus durement touchés par le blocus américain.

En ce sens, il a appelé les associations présentes à esquisser des projets communs avec le pays des Caraïbes dans le domaine des énergies renouvelables.

Le président de l’Association pour les échanges culturels et économiques avec Cuba, Michele Curto, a également plaidé en faveur de projets de développement local comme outil pour percer le blocus.

Je suis sûr que nous avons l’occasion dans nos pays européens d’aider l’île, et pour ce faire, l’union n’est pas une option, c’est une nécessité, a-t-il déclaré.