Source : Granma

Lors de la réunion - qui s’est tenue virtuellement le mardi 13 mai 2025, et qui s’inscrit dans le cadre des activités associées à la 78e Assemblée mondiale de la Santé, qui aura lieu dans la semaine du 19 au 23 mai à Genève, en Suisse, le ministre cubain a souligné que la réalisation de cette nouvelle réunion est, sans aucun doute, un acte de résistance collective contre l’exclusion, et un exemple que nos pays ne renoncent pas à penser, à décider et à agir par eux-mêmes.

Selon les informations publiées sur le site du ministère de la Santé publique, le ministre a appelé à partager les expériences, à s’écouter les uns les autres et à construire ensemble, à partir de nos systèmes de santé, car agir de cette manière « est essentiel pour faire face aux énormes défis de la couverture sanitaire universelle et de la réalisation des objectifs de développement durable ».

De Cuba, il a confirmé, qu’ils maintiennent une vision profondément humaniste de la santé, basée sur l’approche One Health (Une Santé), sur l’équité, la coopération Sud-Sud et le respect du droit à la vie.

« Nous n’offrons pas ce qu’il nous reste, nous partageons ce que nous avons, parce que nous croyons que la solidarité ne se mesure pas en ressources, mais en engagement, en faits », a-t-il déclaré.

Se référant aux immenses obstacles auxquels le système national de santé a dû faire face, Portal Miranda a mentionné les limites dérivées de l’intensification du blocus économique, commercial et financier injuste imposé par le gouvernement des États-Unis, auquel s’ajoute l’inclusion arbitraire et absurde de Cuba dans la liste des pays qui parraineraient le terrorisme.

Ces deux actions, a-t-il dénoncé, constituent non seulement une attaque contre notre peuple, mais aussi un coup direct porté aux efforts mondiaux visant à faire parvenir à la santé pour tous.

« La récente campagne menée par le gouvernement américain pour discréditer notre coopération médicale internationale est immorale et inacceptable. Par leurs actions, ils tentent de salir la dignité et l’altruisme de plus de 605 000 collaborateurs, qui depuis plus de six décennies ont apporté la santé à 165 nations de la planète », a déclaré le ministre.

En attaquant cette coopération, a-t-il dit, ils n’attaquent pas seulement Cuba, mais ils nient le droit souverain de millions de personnes et de pays de choisir comment répondre aux besoins de leur peuple.

Dans ses déclarations, il a exprimé sa conviction « qu’aucune de ces actions ne fera une brèche dans le travail noble et solidaire de nos professionnels de la santé dans le monde entier », car « Cuba continuera à promouvoir des programmes de coopération solidaire dans le domaine de la santé, parce que nous sommes convaincus qu’un autre ordre sanitaire international est possible : plus juste, plus humain, plus inclusif. »

« Du cœur de notre nation, petite et résistante, nous vous disons que Cuba est toujours là, avec les peuples, pour les peuples... pour tout le monde », a-t-il conclu.

À l’issue de cette importante réunion, le site web du MINSAP, dirigé par le Dr Jane Ruth Aceng Ocero, ministre de la Santé de la République de l’Ouganda, pays qui assure la présidence du Mouvement des pays non alignés, a approuvé une déclaration conjointe de soutien à la collaboration médicale internationale de Cuba, un soutien que, depuis La Havane, le chef de la Santé publique de Cuba a profondément remercié « au nom du peuple et du gouvernement Cubains ».

« C’est la voix du Sud qui s’élève pour défendre la dignité de nos peuples, le droit à la santé en tant que droit humain inaliénable et la conviction que le bien-être ne peut pas être le privilège de quelques-uns », a-t-il déclaré avec gratitude après ce soutien apporté à Cuba lors de la réunion.