Le blocus affecte les prévisions météorologiques

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La sécurité des biens et des personnes est aujourd’hui liée aux prévisions météorologiques afin de prévenir des risques possibles dus à des conditions climatiques dangereuses.

Pour Cuba cette question est d’autant plus importante que la Grande Île est dans une zone à risques importants avec les cyclones qui peuvent l’atteindre.

Les prévisions météorologiques sont importantes pour informer les populations du temps qu’il va faire.

Ce n’est pas seulement pour savoir si l’on va pouvoir sortir en tenue légère ou s’il faudra prendre un parapluie.

La sécurité des biens et des personnes est aujourd’hui liée aux prévisions météorologiques afin de prévenir des risques possibles dus à des conditions climatiques dangereuses.

Pour Cuba, cette question est d’autant plus importante que la Grande Île est dans une zone à risques importants avec les cyclones qui peuvent l’atteindre.

Cuba place la prévention au cœur de son système de protection des populations.

Dans ce domaine également, Cuba subit les contraintes du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis.

Radar météorologique Doppler cubain. Photo : Orlando L. Rodríguez González.

Pour assurer une bonne prévision il faut pouvoir disposer d’une surveillance avec des radars météorologiques. Ce sont des équipements complexes et coûteux.

Une station de réception de satellites coûte au moins 300 000 dollars et un radar météo coûte plus de 3 millions de dollars.

A cause du blocus, Cuba n’a que huit radars en fonctionnement. Les techniciens doivent développer des trésors d’inventivité pour en assurer la maintenance et pour fabriquer localement des pièces de rechange.

Cuba doit aussi passer par différents intermédiaires pour contourner le blocus, ce qui renchérit les coûts et les délais.

Des entreprises non étasuniennes ont dû suspendre l’expédition de modules commandés par Cuba à cause des lois extraterritoriales du blocus.

Malgré cela, les services météorologiques cubains ont une excellente collaboration avec la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), l’agence américaine qui contrôle les conditions climatiques de la région, ce qui est décisif en période cyclonique.

Et Cuba met gratuitement à la disposition des pays voisins les images de ses radars.

L’atmosphère ne connait pas de frontières politiques et les phénomènes météorologiques frappent tout le monde de la même manière.

Le blocus, qui, lui, frappe Cuba si injustement, doit être levé.

Signez et faites signer la pétition contre le blocus que nous avons initiée avec trois autres associations européennes et dont voici le lien :

https://sites.google.com/view/petition-europenne/accueil