Le blocus est aussi un génocide

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Chères Amies, Chers Amis,

Nous ne le répéterons jamais assez, mais la guerre que mènent les Etats-Unis contre Cuba, avec ce blocus sans fin depuis plus de 60 ans, est aussi criminelle.

Hier, Cuba rendait hommage aux victimes de l’attentat dans les Barbades, le 6 octobre 1976, contre un avion cubain tuant 73 personnes, dont l’équipe d’escrime qui revenait d’un tournoi international. La bombe actionnée par des mercenaires terroristes a explosé peu après le décollage, précipitant l’avion dans la mer et tuant tous les occupants.

C’était le premier attentat par bombe d’un avion de ligne, et l’on sait aujourd’hui, par des documents déclassifiés, que la CIA des Etats-Unis était à la manœuvre et pilotait les responsables de ce crime, lesquels, protégés, ont pu finir leur vie tranquillement aux Etats-Unis.

Aujourd’hui le blocus économique financier et commercial, maintenu et renforcé, peut également être qualifié de génocide.

Pour fabriquer ses vaccins, la Grande Île doit importer les milliers de composants nécessaires provenant de 300 fabricants situés dans environ 30 pays.

Le vice-président du groupe BioCubaFarma, Eugelio Pimentel Vazquez, a déclaré ne pas fournir des détails sur les démarches qui doivent être faites pour acquérir certains équipements ou matières premières, afin de ne pas exposer les fournisseurs à des pressions, voir des sanctions, liées au blocus.

Il a souligné, s’appuyant sur un rapport récent de l’ONG OXFAM, que l’acquisition des composants venant de pays lointains prenait en moyenne 24 jours alors que si Cuba pouvait les acheter chez son puissant voisin cela prendrait 17 heures.

La conséquence est que, par rapport aux prévisions du mois de mai qui tablaient sur 70% de la population entièrement vaccinée fin août, la production des vaccins a été retardée de près de deux mois.

Comparant la situation à La Havane où 70% des habitants sont vaccinés et où le taux d’incidence quotidien est de moins de 200 par million d’habitants, le vice-président a calculé que si la vaccination avait pu être réalisée comme prévu au mois d’août, au lieu de 7000 cas quotidien en septembre il n’y en aurait eu que 2000, et donc aussi d’autant moins de personnes décédées à cause de cette pandémie.

Ce blocus est donc bien génocidaire, et cette politique des Etats-Unis est criminelle.

Battons nous sans relâche pour en obtenir sa levée, et que Cuba puisse enfin protéger sa population sans entrave.

Je vous laisse découvrir, comme chaque semaine, les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et je vous en souhaite une bonne lecture.