Le blocus sur tous les fronts
La CELAC réaffirme son soutien à Cuba

Dans ce monde tourmenté où il faut chercher la cause chez les dirigeants des pays riches et dominateurs, voulant imposer leur vision (et leurs intérêts) en niant le droit à l’autodétermination des peuples, il y a - heureusement – des voix qui tentent de s’opposer. Depuis plus de trente ans, l’Assemblée générale de l’ONU rejette à la quasi-unanimité (à deux ou trois voix près) ce blocus contre Cuba que les Etats-Unis lui imposent.
Parmi les autres organismes internationaux qui affichent leur soutien à Cuba, il y a la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes.
Comme l’on dit : « dans le contexte, ce n’est pas rien ! »
GD

Cuba remercie la CELAC pour son soutien dans sa lutte face à l’hostilité des Etats-Unis
La Havane, 11 avr (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a remercié la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) pour son soutien à la confrontation de Cuba avec l’hostilité du gouvernement des États-Unis, dans un message publié aujourd’hui sur X.
« Cuba a fait face à plus de 60 ans de blocus économique, commercial et financier génocidaire avec de graves conséquences humanitaires pour notre peuple », a commenté le chef de la diplomatie cubaine.
Il a également assuré que les effets de cette politique « sont aggravés par la réincorporation arbitraire de Cuba, le 20 janvier, sur la liste infâme et unilatérale des prétendus États soutenant le terrorisme ».
Ce qui s’est passé, a-t-il dit, « montre l’incohérence et l’irrationalité, le manque de légitimité de la conduite du gouvernement américain à l’égard de Cuba ».
« Je tiens à remercier la CELAC pour son soutien historique et durable à cet égard », a-t-il souligné.
Lors du 9ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CELAC qui s’est achevé mercredi dernier à Tegucigalpa, au Honduras, plusieurs présidents de pays membres ont exigé la fin du blocus américain de l’île.
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a déclaré que cette politique nuit au bien-être de la population et ne contribue pas à la construction de régions de paix et de prospérité.
Les présidents de l’Uruguay, Yamandú Orsi, et du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, ainsi que d’autres dirigeants présents au sommet, ont utilisé des termes similaires dans leurs discours.
En outre, la déclaration de Tegucigalpa, adoptée par 30 États, rejette l’imposition de mesures coercitives unilatérales, contraires au droit international, y compris celles qui restreignent le commerce mondial.
oda/raj