Photo : Association Puentes de amor

Le don est arrivé à La Havane dans les mains de représentants du projet Puentes de amor (NdT : "Ponts d’amour"), dirigé par le Cubano-Américain Carlos Lazo, qui rassemble des émigrants cubains vivant aux États-Unis, et de l’Américaine Medea Benjamin, dirigeante de l’organisation Code Pink, accompagnés d’autres représentants des deux groupes.

Selon Lazo, ce produit, qui arrive maintenant à Cuba, a été rendu possible grâce à la bonne volonté des personnes qui ont donné les 25 000 dollars nécessaires à son achat, puisque les lois qui régissent le blocus économique, commercial et financier que la Maison Blanche applique à l’île depuis six décennies interdisent son acquisition par le biais du marché entre les deux pays.

À son arrivée à Cuba par l’aéroport international José Martí de La Havane, Medea Benjamín a souligné les efforts actuellement déployés aux États-Unis pour mettre fin au blocus et a réaffirmé la volonté de continuer à apporter sa contribution au peuple cubain.

"La pression que nous exerçons sur le Congrès américain et la Maison Blanche vise à essayer de mettre fin au blocus imposé à Cuba depuis plus de 60 ans", a déclaré la militante américaine à Prensa Latina".

Elle a également assuré que, pendant ce temps, l’effort le plus important visera à poursuivre l’aide sous forme de dons de seringues, de nourriture et de médicaments et à continuer de lutter pour "mettre fin au blocus", a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le Cubano-Américain Carlos Lazo, coordinateur de Puentes de Amor, a expliqué que les efforts ne visent pas seulement à obtenir ce produit important qui est essentiel pour les greffes de foie des enfants.

"Nous continuons à obtenir d’autres choses nécessaires, nous cherchons de l’aide et pour cela nous continuons à nous déplacer en apportant notre grain de sable et en démontrant que la communauté cubaine vivant à l’étranger est en faveur des familles dans leur patrie", a déclaré le dirigeant communautaire.

"Cet amour pour la famille cubaine nous motive et nous remplit de gratitude et je me souviens de ce qu’a dit notre héros national, José Martí (1853-1895), à savoir qu’"il n’y a rien de mieux que d’aimer celui que l’on a à remercier de quelque chose", et "nous aimons notre peuple et nous sommes prêts à faire tout ce qu’il faut, précisément à cause de cette gratitude et à cause de ce que nous devons à ce peuple", a ajouté M. Lazo.