Le point de vue de Cuba sur les moyens de communication et leurs dérives
Une guerre larvée…

Chacun sait que la diplomatie est parfois débordée par des pratiques d’ingérence dans les affaires d’un autre pays. Cuba en est un exemple flagrant, elle qui subit ce blocus criminel depuis 63 ans dans la désapprobation générale à l’O.N.U., à l’exception du fauteur de trouble que sont les Etats-Unis et l’état d’Israël et parfois, une ou deux abstentions en fonction du contexte géopolitique de l’année. Nous en rendons compte ici chaque mois de novembre.
A Mumbai, en Inde, vient de se tenir une conférence internationale sur les moyens de communication servant « d’arme froide » dans la volonté de dominer d’autres pays bafouant leur souveraineté, voire des continents entiers comme c’est le cas en Amérique latine…
GD

Cuba contre l’utilisation de fake news pour justifier l’intervention impérialiste
Mumbai, Inde, 2 mai (Prensa Latina) La vice-Présidente de l’Institut cubain de l’information et de la communication sociale, Belkys Pérez Cruz, a dénoncé aujourd’hui la stigmatisation de pays souverains et la prolifération de fausses nouvelles pour justifier des interventions impérialistes.
Elle a souligné que des pays comme la nation caribéenne elle-même, le Vénézuéla et le peuple palestinien sont victimes de la stigmatisation des nations qui défendent leur souveraineté et de la prolifération des « fake news » dans le but de justifier les interventions impérialistes.
M. Pérez Cruz a également ratifié la défense par Cuba d’un journalisme éthique, véridique et engagé en faveur des droits des peuples, à l’heure où la désinformation et la manipulation des médias menacent la souveraineté des nations et la paix mondiale.
Elle a également affirmé que, dans le contexte mondial où des récits hégémoniques sont imposés, l’île proclame que l’information ne peut être un privilège ou une arme de domination, mais un droit du citoyen.
« Les médias doivent servir l’éducation, la vérité et l’unité entre les peuples, et non les intérêts des élites », a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne les progrès de l’intelligence artificielle, du streaming et de la réalité virtuelle, la vice-Présidente de l’Institut cubain de l’information et de la communication sociale a estimé qu’ils devraient être des outils permettant d’amplifier les voix marginalisées, de préserver les langues et les traditions menacées et de créer des contenus accessibles aux personnes handicapées.
Elle a souligné que dans un avenir proche, avec l’impact croissant de l’intelligence artificielle, il y aura des avantages et des améliorations dans divers domaines, mais il y aura aussi des défis croissants liés à des questions éthiques, juridiques et de confidentialité.
Elle a cité en exemple de nouvelles stratégies de manipulation allant de l’usurpation d’identité (voix, image ou vidéo) à la fraude ou à l’extorsion par le biais d’une plateforme, d’une application ou d’un réseau social numérique.
À cet égard, elle a appelé à la promotion de débats éthiques et culturels pour définir les meilleurs moyens d’utiliser l’articulation technologique des sociétés, tout en veillant à préserver leurs valeurs fondamentales, ainsi qu’à l’élaboration de cadres juridiques.
Elle a également suggéré une meilleure coopération mondiale entre les gouvernements, les entreprises et les organisations internationales pour faire face à ces défis, selon des préceptes de plus en plus inclusifs et durables.
M. Pérez Cruz a également souligné la nécessité de promouvoir des récits qui favorisent le dialogue interculturel et de produire des divertissements porteurs de valeurs humaines.
"Nous pouvons construire des ponts ou des murs. Cuba choisit de construire des ponts et de travailler ensemble pour un avenir audiovisuel plus inclusif, créatif et humain", a-t-elle conclu.
mem/lrd
Le tourisme en première ligne
Cuba se mobilise à la FIT Cuba 2025
Prensa Latina rapporte également ce jour la visite du Président Diaz-Canel à la Foire Internationale du Tourisme (F.I.T.) qui se tient dans la forteresse du Moro.
Cela pourrait être anecdotique comme de visiter un salon de l’agriculture, mais si l’on se souvient que les recettes du tourisme constituent la deuxième voire la première source de revenus de l’Etat cubain, on peut comprendre ce type de déplacement tout comme l’on peut comprendre que l’agriculture d’un pays est aussi une activité de premier plan au même titre que l’industrie.
GD

Le Président de Cuba parcourt la Foire Internationale du Tourisme
La Havane, 2 mai (Prensa Latina) Le Président cubain Miguel Díaz-Canel a visité aujourd’hui les zones d’exposition de la 43e Foire internationale du tourisme de Cuba (FITCuba 2025).
En présence des organisateurs et accompagné de fonctionnaires et de dirigeants du gouvernement, le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba (PCC) a rencontré des exposants nationaux et étrangers sur le site de la foire, le complexe historico-militaire de Morro-Cabaña.
FITCuba est la plus importante bourse touristique de Cuba et d’une grande partie des Caraïbes, avec de nombreux tour-opérateurs et agents de voyage du Canada et d’Europe, surtout.
Cette réunion est consacrée, en tant qu’invité d’honneur, à la Chine et a pour thème les traditions cubaines.
Le gouvernement cubain a exprimé à plusieurs reprises sa volonté politique de stimuler le tourisme à Cuba, considéré comme la locomotive de l’économie de l’île.
De nombreux analystes espèrent que cette foire contribuera à la reprise de l’industrie du voyage du pays et aidera à résoudre certains des problèmes économiques et financiers urgents qui affectent la nation.
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