Le système de gestion de la ressource en eau est une œuvre grandiose de la Révolution
Inés Maria Chapman Waugh, Vice Première Ministre de la République de Cuba est intervenu à Ciego de Ávila lors de la journée nationale de l’ouvrier hydraulique. Elle a souligné les progrès réalisés dans la gestion de la ressource en eau à Cuba depuis la Révolution.
Source : Granma, auteur : Ortelio González Martínez | internet@granma.cu
Inés María Chapman Waugh, Vice-Première Ministre de la République de Cuba, a souligné que, malgré les imperfections, le système de gestion des ressources en eau est une grande œuvre de la Révolution, au milieu des défis que connaît Cuba, qui ne disposait que de 13 réservoirs et de très peu d’aqueducs au début du triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959.
Dans ses paroles prononcées à Ciego de Ávila, ce 10 août, Journée des travailleurs des ressources hydrauliques, elle a souligné l’altruisme des travailleurs du secteur, les principaux artisans d’un travail qui a commencé en 1963, peu après que le cyclone Flora ait touché quelque 65 000 kilomètres carrés pendant cinq jours et fait quelque 1 600 morts dans la région orientale du pays.
Elle a rappelé que, dès lors, sur l’idée du Commandant en chef Fidel Castro, Cuba a promu un développement rapide et solide qui a généré des capacités humaines, des infrastructures et des mécanismes qui placent aujourd’hui le pays dans une position privilégiée pour faire face aux phénomènes naturels, tels que les inondations et les sécheresses, de plus en plus récurrents en raison du changement climatique.
Elle a souligné les atouts du secteur de l’eau à Cuba pour servir de soutien au développement économique et social, à la protection de la société, de l’environnement, de l’économie et à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la vie humaine, avec la construction de réservoirs, de canaux maîtres, d’ouvrages de protection, de stations de pompage pour l’approvisionnement en eau, d’aqueducs et d’égouts en ville et à la campagne, et avec le développement de l’hydroélectricité et de l’utilisation de l’énergie du soleil.
Il faut aussi noter également la surveillance des réseaux hydrologiques, le développement de sociétés de projet et le forage de puits, l’utilisation de technologies de pointe et l’utilisation croissante de sources d’énergie renouvelables pour approvisionner la population en eau.
« Ce qui a été mis en évidence jusqu’à présent, c’est une façon de rendre hommage au commandant en chef, Fidel Castro, le principal précurseur de la volonté hydraulique dans le pays, à l’occasion du 98e anniversaire de sa naissance, que tous les Cubains célébreront ce 13 août. »
Elle a déclaré que de nombreux défis demeurent, au milieu des difficultés économiques que le pays traverse, alors qu’il y a encore de nombreuses capitales municipales sans aqueducs.
Pour leur fournir des équipements de pompage et d’autres équipements cela devient vraiment difficile face au blocus qui tente de ralentir le développement hydraulique du pays, une idée qui va s’écraser devant l’intelligence collective pour chercher des solutions face aux difficultés et continuer avec le développement.
Antonio Rodríguez Rodríguez, président de l’Institut national des ressources hydrauliques (INRH), a indiqué que cette année, 157 travaux ont été achevés, avec 121 kilomètres de réseaux et de conducteurs d’approvisionnement en eau potable et 14 kilomètres pour l’assainissement répartis dans toutes les provinces, au profit de 1 165 631 personnes.