Les Caribéens haussent la voix pour Cuba à l’Assemblée Générale de l’ONU
En amont du vote de l’Assemblée générale 2024
Publié par Trabajadores le 28 septembre 2024
Le vote de l’Assemblée Générale de l’ONU est aujourd’hui connu. Comme l’an dernier, 187 pays ont voté pour que les Etats-Unis lèvent cet infâme blocus assassin qui dure depuis plus de soixante ans. Deux pays s’y sont opposés : les Etats-Unis (évidemment !), Israël (évidemment !) et une abstention, la Moldavie (Compte tenu de sa situation géographique, ce pays deviendra-t’il la prochaine base avancée de l’OTAN donc des Etats-Unis, face à la Russie ?)
Mais au cours des débats qui ont précédé, les pays caribéens ont rappelé avec force leur position de soutien à Cuba.
GD
La 79e période de session de l’organisme a servi de tribune pour que les petites îles critiquent la désignation du pays frère comme Etat parrain du terrorisme et de plus ont mis en avant leur appui à la prochaine mise aux voix d’un texte qui à nouveau demandera la fin du blocus économique, financier et commercial imposé par les Etats Unis.
Le Premier Ministre de San Cristobal et Nieves, Terrance Drew, au nom du Caricom, a dit qu’année après année cet organisme envoie un message énergique au peuple de Cuba contre le blocus, le considérant illégal et une tâche sur « notre conscience collective ».
San Cristobal et Nieves se joint à Caricom pour demander la fin de ce blocus injuste et pour l’élimination de Cuba de la liste du Département d’Etat US des pays parrainant le terrorisme, a affirmé le leader, qualifiant la plus grande des Antilles d’amie des Caraibes.
Il a souligné le travail de ses médecins et enseignants, indiqué qu’ils sont l’exemple de la vraie philantropie et, au lieu de dénigrer l’île, a invité à s’élever et apprendre de ses solutions durables qui confortent son peuple et en même temps la région.
La Ministre des relations extérieures de la Jamaïque, Kamina Jonhson Smith, a uni sa voix pour réclamer la cessation des politiques nordaméricaines contre La Havane, mettant l’accent sur les graves atteintes au bien-être socio-économique du peuple et les obstacles qu’elles impliquent pour avancer vers les objectifs de développement durable.
Son homologue de Sainte Lucie, Alva Baptiste, a défendu le droit de Cuba à l’autodétermination, soullignant l’engagement internationnaliste de sa politique extérieure et a qualifié d’injuste, d’illégal et d’inhumain le blocus des Etats Unis.
En conséquence, le Premier Ministre de Antigua et Barbuda, Gaston Browne, a exigé la levée des mesures coercitives des Etats Unis et a insisté sur le fait de rompre avec les chaînes de politiques obsolètes, contraires à l’actuelle interconnexion du monde et fondées sur des différences idéologiques.
Le dirigeant de Saint Vincent et Grenadines, Ralph Gonsalves, a dénoncé les dommages collatéraux pour la Caraïbe de l’hostilité de la Maison Blanche contre Cuba, car elle l’utilise comme arme du système financier.
De semblables appels ont été entendus venant des autorités des Barbades, du Guyana et Surinam, et on attend que se poursuivent de même les prises de position lorsque les autres dirigeants de Caricom monteront à la tribune de l’ONU entre samedi et lundi.