Les Etats-Unis se focalisent sur le terrorisme
Ils renouvellent leurs accusations indignes à propos de Cuba.
« Regardez ce que je vous montre pendant que j’agis ailleurs »
Cela pourrait-il être un credo des Etats-Unis ? Ce pays est présent dans tous les conflits qui éclatent sur la planète, toujours dans le sens de leurs intérêts de domination économique ou stratégique bien sûr.
Il en va ainsi de leur soi-disant obsession de lutte contre le terrorisme (certes, ils en ont été victimes en septembre 2001 mais, à ce jour, toutes les réponses n’ont pas encore été apportées à toutes les questions).
Il n’est donc pas surprenant qu’ils insistent, sans vergogne, sur l’accusation qu’ils portent contre Cuba. Ce pays soutiendrait le terrorisme international ! A notre avis, c’est une manœuvre dilatoire pour contrer la 31ème résolution de l’Assemblée générale de l’O.N.U. au début du mois et le vote du Tribunal international composé d’organisations diverses réunies dans les bâtiments de l’Union Européenne à Bruxelles il y a quelques jours pour condamner ce blocus criminel, voire meurtrier tant les effets sur la vie quotidienne des cubains sont ravageurs. Mais de cela, « l’humanisme démocratique » des Etats-Unis n’en a cure !
GD
Les Etats-Unis renouvellent leurs accusations calomnieuses à propos de Cuba dans l’état annuel publié sur le terrorisme.
1er décembre 2023
Washington, 1 déc (Prensa Latina) Le gouvernement des Etats-Unis répète des déclarations calomnieuses et politiquement répudiatoires contre Cuba dans son rapport annuel 2022 sur le terrorisme, une évaluation de ceux qui aujourd’hui, selon Washington, ne collaborent pas sur cette question.
Le document, publié par le Département d’État, ne constitue pas, comme il le précise, "une nouvelle annonce concernant ces désignations", mais plutôt une sorte de révision que la Maison Blanche est tenue de notifier au Congrès chaque année.
Au chapitre 2, consacré aux États présumés soutenir le terrorisme, Cuba est maintenue aux côtés de la République populaire démocratique de Corée, de l’Iran et de la Syrie.
Cuba a été ajoutée à cette liste en juin 2020, ce qui a servi de base à sa désignation quelques mois plus tard, le 11 janvier 2021, sur une autre des listes arbitraires : celle des États soutenant le terrorisme.
Quelques jours avant la fin de son mandat, le président Donald Trump (2017-2021) a donné le coup de grâce à sa politique de pression maximale contre Cuba.
Le secrétaire d’État de Trump, Mike Pompeo, a réintégré le pays caribéen dans une liste dont l’administration de Barack Obama (2009-2017) l’avait retiré en 2015.
La nation antillaise a été inscrite pour la première fois sur la liste des états présumés soutenir le terrorisme en 1982.
Cuba a toutefois réitéré son attitude transparente et irréprochable dans la lutte contre le terrorisme.
Comme l’indique une déclaration du ministère des affaires étrangères concernant le rapport 2021, il s’agit d’une accusation totalement infondée, utilisée à des fins politiques, qui tente de justifier les agressions contre l’île, y compris le blocus économique, commercial et financier inhumain.
La déclaration rejetait également à l’époque la pratique unilatérale et sélective des États-Unis consistant à inscrire des pays sur des listes arbitraires en matière de terrorisme, ce qui est dépourvu de légitimité et contraire au droit international et à la Charte des Nations unies.
Selon les données officielles, Cuba a été victime de 713 actes terroristes au cours des dernières décennies, dont la plupart ont été organisés, financés et exécutés sous l’égide du gouvernement américain lui-même ou par des individus et des groupes qui agissent en toute impunité depuis ce territoire.
On estime que 3 478 personnes ont perdu la vie et 2099 ont été handicapées à la suite de ces actes.
L’ambassade de Cuba à Washington a été la cible de deux attaques terroristes au cours des trois dernières années (2020 et 2023) et le gouvernement américain n’a pas encore reconnu la nature de ces actes.
jha/dfm