Les avancées malgré le blocus

UNE (VRAIE) FENÊTRE OUVERTE SUR LE MONDE : PRENSA LATINA
Voici environ deux ans que chaque lundi nous publions sur notre site* un article traduit tiré de Prensa Latina, l’agence de presse créée en 1959 par la volonté de Fidel Castro dès les débuts de la Révolution.
L’agence célèbre ses 65 ans d’existence. Elle est représentée dans plus de 40 pays et comme le souligne Bruno Rodriguez, Ministre des relations extérieures de Cuba, l’agence est un partenaire de premier ordre pour son ministère. Pour nous, association de solidarité et de coopération, l’agence est une source d’information fondamentale sur l’aspect « Vu de Cuba ». En effet, on peut se sentir tellement frustré du niveau d’information que l’on peut recueillir sur nos médias tant leur soumission à la pensée unique occidentale et qui n’a de démocratique que l’affichage.
Cet anniversaire de Prensa Latina est largement salué de par le monde notamment en Amérique latine où les peuples se sentent soutenus par les informations traitées par l’agence. Une juste reconnaissance.
Nous vous invitons donc à consulter régulièrement leur site.
Dans cette lancée, l’article que nous publions en ce lundi est l’intervention de Mme l’Ambassadrice de Cuba en Uruguay, pour ne pas laisser le temps effacer l’action de Cuba dans le monde.
GD


Cuba obtient des avancées malgré le blocus des Etats-Unis
Montevideo, 14 juin (Prensa Latina) "Cuba a obtenu des succès malgré le blocus économique, financier et commercial imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies", a souligné aujourd’hui Zulan Popa, Ambassadrice de la nation antillaise en Uruguay.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire El Popular, la diplomate a démenti la campagne promue par Washington dans ses divers aspects, notamment sur les réseaux sociaux, pour présenter le gouvernement cubain comme ayant échoué et tenter de dissimuler les conséquences de sa politique de blocus.
« Sous blocus, nous avons fait beaucoup de choses au niveau interne et au bénéfice des autres. Nous avons un système de santé qui est reconnu dans le monde entier », a déclaré Mme Popa.
Depuis 1961, La Havane a envoyé de nombreuses brigades médicales pour aider d’autres peuples.
L’opération Milagro, qui a permis à de nombreuses personnes de recouvrer la vue dans d’autres parties du monde, fait partie de cette politique de principe.
À cet égard, elle a mentionné la présence, depuis près de 17 ans, d’un contingent de spécialistes de son pays qui travaillent en Uruguay à l’hôpital ophtalmologique José Martí, avec des milliers d’opérations ophtalmologiques à leur actif.
« Si nous sommes un État défaillant, comment pourrions-nous aider d’autres pays dans des combats tels qu’Ebola ou Covid-19 ? », s’est-elle interrogée.
Elle a ajouté « qu’il en va de même pour les vaccins que les experts cubains ont mis au point contre le coronavirus, ainsi que pour un médicament destiné à prévenir l’amputation du pied diabétique, entre autres avancées scientifiques au profit de la santé internationale ».
Zulan Popa a fait remarquer que l’île encerclée par la plus grande puissance mondiale a été le premier pays à prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « C’est un savoir que Cuba partage », a-t-elle souligné.
« Le peuple cubain est pris pour cible. Pendant la pandémie, les États-Unis ont interdit à Cuba d’acheter des ventilateurs pulmonaires et de l’oxygène pour traiter ses patients », a-t-elle ajouté.
« Il s’agit d’un acte de guerre et de génocide à l’encontre du peuple cubain ».
rgh/ool