Les conflits armés actuels. Une étude suédoise en révèle la réalité

La presse cubaine nous en rend compte

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On aimerait bien que nos médias publient ce genre d’information, eux qui se considèrent comme démocratiques et donc rejettent toute critique quant à leur soumission pour ne pas dire servilité aux grands patrons de la finance qui les dirigent y compris dans leurs pensées voire leurs idées.
Il faut que ce soit une agence cubaine qui participe de la publication.
On peut toutefois regretter que cette étude suédoise fasse l’impasse sur les promoteurs réels des guerres et du terrorisme sans oublier les conflits où la faim, les pénuries, les manipulations de groupes extrémistes sont utilisées comme arme d’une guerre à peine déclarée. Je pense aux « sanctions » et les appels au conflit édictés par les va-t’en guerre du monde dit occidental : diriger et piller les ressources à tout prix !
Cet article de Prensa Latina est un regard sur ce monde qui nous entoure et nous appelle à réfléchir. Et que cela vienne de Cuba n’est pas surprenant.

GD

Le monde vit avec le plus grand nombre de conflits armés

Prensa Latina le 7 juin 2024

Stockholm, 4 juin (Prensa Latina) Le nombre de conflits armés impliquant plusieurs États s’est élevé à 59 l’année dernière et le monde connaît actuellement le nombre le plus élevé de ces processus depuis qu’ils ont commencé à être comptabilisés en 1946.

Cela a été confirmé par une étude du Programme de données sur les conflits d’Uppsala (UCDP) de l’Université d’Uppsala en Suède, qui indique des pics plus précoces en 2020 et 2022, avec 56 guerres au cours de chacune de ces années.
La définition de la guerre sur laquelle se fonde cette étude envisage un conflit qui fait au moins 1 000 morts en un an.

Cette étude note également que 2023 a été l’une des années les plus sanglantes depuis que l’UCDP a commencé à collecter des données sur les décès dus aux conflits en 1989, avec 154 000 décès liés à des événements militaires.

Il y a eu neuf guerres en 2023, soit une de plus que l’année précédente et le nombre le plus élevé depuis 2017, note l’étude.

Elle souligne également que la plupart de ces conflits se déroulent en Afrique et insiste sur l’impact de la guerre civile au Soudan, considérée comme la plus meurtrière de l’année, après celles d’Ukraine et celle qu’Israël mène en Palestine.

Elle met également en garde contre les conséquences dramatiques pour les civils et rappelle que des milliers de personnes ont été victimes de ce type de violence dans les conflits au Soudan, au Burkina Faso, en Israël et au Myanmar, entre autres.

"Pour la neuvième année consécutive, l’État islamique, également connu sous le nom de Daesh, est le groupe qui a tué le plus de civils dans le cadre de violences unilatérales. Le groupe était actif dans 16 pays différents où il a perpétré divers actes tels que des fusillades, des décapitations et des attentats suicides coordonnés à grande échelle", indique l’enquête de l’université suédoise.

Elle met également en garde contre le fait que la violence des gangs a gagné du terrain au cours des derniers mois et que, dans des pays comme la France et la Suède elle-même, ces conflits ont eu des conséquences dramatiques.

« Bon nombre des schémas qui caractérisent la violence des gangs dans les statistiques de l’UCDP peuvent également être observés en Suède, comme les vagues de violence déclenchées par les divisions et les alliances et l’émergence d’auteurs de plus en plus jeunes », indique le texte de l’UCDP.

La majorité des conflits non étatiques se déroulent en Amérique latine, les plus sanglants ayant eu lieu au Mexique et au Brésil, associés à la violence dans les villes et sur les routes du trafic de drogue.

mem/cdg