Les cubains de l’extérieur
Ils se manifestent en Espagne…
Ils ne s’appellent pas tous Marco Rubio… et on estime leur nombre aux environs de trois millions sur plusieurs générations.
Ils ont choisi, souvent, de s’expatrier pour rechercher une vie meilleure, parfois pour le travail, parfois pour renouer avec leurs familles d’origine notamment ceux qui vivent en Espagne. Car pour de très nombreux cubains, l’immigration vers Cuba de leurs familles d’origine est relativement récente et les liens familiaux sont encore très forts.
Comme aux Etats-Unis, si la critique envers la situation politique de Cuba n’est pas absente, la majorité de ces exilés ne crachent ni sur leur pays d’origine ni sur ses dirigeants. Et pour beaucoup d’entre eux, c’est la situation économique créée par le blocus qui les a poussés vers d’autres horizons.
L’article ci-dessous nous montre une manifestation pour exprimer la solidarité de ces cubaines et cubains résidant en Espagne.
GD
Des cubains résidant en Espagne confirment leur solidarité avec la patrie
Madrid, 18 mai (Prensa Latina)
La 7e Rencontre nationale des Cubains résidant en Espagne s’est achevée aujourd’hui en Galice, avec un appel à l’unité, au soutien et à la solidarité et une condamnation du blocus américain.
L’événement a eu lieu à Vilaboa de Pontevedra, dans le cadre d’un hommage au héros national de Cuba, José Martí, en commémoration du 130e anniversaire de sa chute au combat, le 19 mai.
L’événement a permis à la Fédération des associations de Cubains résidant en Espagne (Facre) de faire le point sur les actions menées ces trois dernières années avec la plus grande des Antilles, parmi lesquelles l’envoi d’un conteneur et de plus de 14 tonnes de dons à des centres de santé, des projets sociaux et des institutions.
Sur le plan vertical, les groupes ont demandé la levée du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies et ont vivement dénoncé l’inclusion injuste de Cuba dans la liste des pays qui soutiennent prétendument le terrorisme.
La consule générale de Cuba pour la Galice, les Asturies et la Cantabrie, Ingrid Izquierdo, a prononcé le discours d’ouverture de cette réunion de deux jours, au cours de laquelle est également intervenue la conseillère en tourisme de l’ambassade de Cuba en Espagne, Niurka Pérez Denis, qui a parlé de l’impact sur le secteur et du travail avec les agences de voyage.
Pour sa part, le conseiller économique, commercial et de coopération, René Capote, a abordé les questions relatives à son domaine, ainsi que le chapitre sur les donations et les liens avec les associations de solidarité.
L’ambassadeur de Cuba en Espagne, Marcelino Medina, s’est chargé de prononcer le mot de la fin de l’événement, marqué par l’enthousiasme et l’engagement à lutter contre les mesures américaines contre l’île, visant à asphyxier économiquement le pays, provoquant de grandes pénuries et difficultés.
La Déclaration finale de la VIIe Rencontre des Cubains résidant en Espagne a réitéré la répudiation du siège économique de Washington et des mesures supplémentaires mises en œuvre de manière accélérée par l’administration de Donald Trump.
Dans le même temps, le texte a rejeté les campagnes de diffamation contre le travail humanitaire réalisé par la coopération médicale cubaine dans divers pays, « qui est reconnue dans le monde entier pour son altruisme et son internationalisme ».
Ils ont également dénoncé la tendance de l’extrême droite du Parlement européen, influencée par les États-Unis, « à entraver les relations de Cuba avec l’Union européenne et les accords existants entre les deux parties ».
« Nous confirmons notre engagement pour la défense de la souveraineté et de l’indépendance de Cuba, en signifiant que notre peuple, dont nous faisons partie, a le droit de choisir son propre destin et de marcher sur les chemins de la Révolution et du socialisme », indique la déclaration.
Les initiatives visant à contribuer à la promotion de l’identité, de la culture, des valeurs éthiques et historiques, de l’image touristique et de la destination Cuba, ainsi qu’à la défense de la patrie contre la calomnie, figurent parmi les questions à l’ordre du jour de ces associations.
En outre, la lutte contre les discours de haine, les déformations de la réalité cubaine et les campagnes de diffamation promues par ses ennemis font partie des actions immédiates proposées.
rgh/ft