La directrice de l’école, Yuneisys Camilo Ibañez, explique qu’il y a plusieurs projets avec les élèves :

« Parmi eux, celui des groupes de concert et d’Orchestre symphonique, et celui du musicien-danseur, qui découle des activités que nous menons dans les communautés et dans les salles d’oncologie de l’Hôpital pédiatrique. Des étudiants de différentes spécialités et de différents niveaux d’enseignement sont mis en relation pour offrir des spectacles et des performances dans divers espaces publics. »

En ce qui concerne le programme prévu à Paris, elle explique : « nous travaillerons sur les places, dans les écoles et dans les centres culturels, où nos enfants montreront ce qu’ils apprennent à l’école, à travers le système d’éducation artistique. »

Ils présenteront des danses populaires cubaines, pour diffuser la culture nationale dans ces événements étroitement lié à la Casa Cuba à Tremblay, qui, au cours des Jeux olympiques qui viennent de s’achever, a été un lieu de rencontre, d’amitié et de solidarité avec nos athlètes et avec Cuba. C’est un moment très important pour nos étudiants, invités par CubaCoop.

La directrice du département de danse de l’École professionnelle d’art, Enaisy Mackenzie Rodríguez, donne des détails sur le projet EVA Dance Music, auquel elle participe en tant qu’enseignante et chorégraphe, « pour leur enseigner les danses populaires, avec des cours sur les techniques de danse moderne et contemporaine ».

Comment vous êtes-vous préparé à prendre en charge ces présentations en France ?

« Le travail a été intense, car la préparation académique n’est pas la même chose que d’assumer une mise en scène, en tant qu’artistes, mais sans oublier qu’ils sont des étudiants, et pas des professionnels. »

Wilmer Ferrán, directeur du groupe Rumbatá, et quatre autres musiciens, sont enseignants à l’École d’art et formateurs du projet étudiant EVA Dance Music.

« Je suis très heureux de faire partie du groupe de percussionnistes et de chanteurs qui accompagnent les garçons. Cette invitation en France est un défi et une fierté de représenter Cuba, avec notre meilleure arme, l’art, avec la danse, la rumba ; et d’exposer nos coutumes à travers la culture, et de pouvoir dire aux gens : je suis Cuba, et c’est comme ça que vous dansez, chantez et jouez. »

María Karla Giró Núñez est l’une des membres du projet de musique de danse. « Il nous reste un an de stages, c’est le service social, à travers lequel nous apportons ce que nous avons appris aux écoles et aux entreprises ; et puis, chacun a son projet, certains veulent aller à l’Université des Arts, et d’autres travailler dans des groupes professionnels. »

« Cette opportunité est un cadeau, une récompense pour tous les efforts, chaque jour et ces années d’études, et nous donnons tous le meilleur de nous-mêmes pour enseigner au monde notre culture. »

Des étudiants expliquent :

Loreny Azán Cardet : « Nous sommes huit ; six sont en train de terminer le cycle pré-universitaire, et avec lui, le niveau intermédiaire de l’enseignement artistique, dans la spécialité de la danse ; et les deux autres sont au cours de la troisième et de la première année. Nous étudions la danse contemporaine et la danse folklorique, et nous montons des danses populaires, d’origine afro-cubaine. »

Javier Cisneros Rodríguez : « J’ai déjà terminé mes études pré-universitaires ; Et cette présentation est une occasion unique, c’est un prix ; et à notre jeune âge, je ne m’attendais pas à ce que nous représentions Cuba à Paris. »

Jusqu’au 21 août, les jeunes de Camagüey vont développer une vaste programmation culturelle commencée au Centre de loisirs, Alsh Jean Jaurès et à la Casa Cuba, dans le parc Tremblay, où ils ont partagé la première journée avec le maire de la ville, François Asensi.

Ces jours-là, des ateliers de musique seront organisés, avec des percussions et du chant ; et la danse, avec des démonstrations pratiques. Ils offriront six représentations avec les spectacles Mi solar et Cubafrica, dans lesquels les élèves Claudia, Daniela, Javier, Loreny, María Karla, Lázaro, Adelquis et Elías seront les protagonistes.

L’Association Coopération Cuba France (CubaCoop), organisation créée en 1995, a parmi ses axes stratégiques, « condamner le blocus économique, commercial et financier des États-Unis, promouvoir des projets économiques, scientifiques et culturels entre les deux pays, renforcer les liens qui nous unissent, et promouvoir et expliquer la réalité du système politique et social cubain » a déclaré le président de CubaCoop, Víctor Fernández.