Les financements se ramassent à la pelle !

Partager cet article facebook linkedin email

Chers amis, Chères amies
Je fais suite à un édito récent rappelant l’existence de la Loi Oudin-Santini de janvier 2005.
Cette loi a complétement modifié les démarches de financement de projets de coopération à l’étranger. Le recours quasi systématique à cette loi s’explique par l’application des lois de décentralisation Deferre de 1983 qui permettent le regroupement de collectivités d’un même bassin en un seul organisme et par la prise de conscience tardive de la nécessité de l’accès et du partage de l’eau.
A cet effet, les collectivités chargées de l’eau et de l’assainissement souscrivent à cet effort en respectant tout simplement les termes de la loi Oudin-Santini.

En dehors d’un mécénat direct pour un projet figurant dans le « portefeuille » des projets prioritaires de l’INRH, toujours à votre disposition auprès de l’association, il n’est plus possible de demander le financement d’un projet de coopération en présentant simplement un vague objet du projet et un détail estimatif sommaire.
La réponse à des appels à projet devient maintenant la seule règle absolue.

Il n’existe, pour le moment, aucune règle d’harmonisation entre les projets que ce soit au niveau du montant du financement, de la nature du projet, du pourcentage laissé à la charge du demandeur et du lieu du siège social du soumissionnaire. L’ensemble demande donc une lecture soignée du règlement d’appels d’offre et des réponses précises aussi bien sur le plan administratif que technique.
L’ensemble est examiné par un comité d’experts chevronnés qui analysent le dossier et remettent leurs conclusions à un jury composé par les élus de la collectivité.
Il s’agit donc pour les candidats d’une véritable compétition dans la rédaction du projet en fonction des données les plus précises possible fournies par l’INRH cubain.
Ces quelques lignes ne sont pas faites pour vous décourager mais au contraire vous inciter à vous engager et suivre l’exemple des comités Charentes et Lille Métropole, Lauréats récents d’appel à projet.

Le mois d’août, consacré traditionnellement à des vacances bien méritées n’est pas une période propice pour engager ces démarches, mais gardez-les à l’esprit pour la rentrée.
Au moindre signalement, le collectif eau et assainissement de votre association est prêt à vous seconder et mettre à votre disposition son expérience en la matière.
En attendant je vous souhaite une bonne lecture de cette nouvelle lettre qui va enrichir cette belle journée de vacances !