Les sanctions économiques contre Cuba sous l’administration Obama
Nombreux sont, même les amis de Cuba qui nous interrogent doutant de la persistance du blocus et de ses effets. L’article de Salim Lamrani, que nous reproduisons ci-dessous, le livre qu’il y a consacré, en montrent la nocivité toujours aussi présente.
Mais cela va bien au-delà des sanctions. De nombreuses sociétés, y compris françaises, qui souhaiteraient engager des échanges avec la grande Ile en sont dissuadées.
Un des membres du bureau de notre tout nouveau comité de l’Ardèche a proposé comme responsabilité personnelle, la lutte contre le blocus ! Pas du tout farfelu... Il suggère que comme première initiative le comité intervienne auprès des autorités françaises afin que celles-ci s’engagent plus fermement dans une démarche offensive auprès des Etats Unis et de l’Europe, POUR EN FINIR AVEC LE BLOCUS ! Et qu’elle fasse largement connaitre cette démarche afin qu’elle puisse être relayée...
Les sanctions économiques contre Cuba sous l’administration Obama
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par Salim Lamrani
L’arrivée au pouvoir du Président Obama aux Etats-Unis en 2008 a marqué une rupture de style par rapport à la précédente administration Bush vis-à-vis de Cuba. Néanmoins, hormis la levée de certaines restrictions concernant les voyages, les sanctions économiques ont continué à s’appliquer, y compris de manière extraterritoriale. Voici quelques exemples récents.
Lors de sa campagne électorale en 2007, le candidat Barack Obama avait effectué un constat lucide sur le caractère obsolète de la politique cubaine des Etats-Unis. Une fois élu, il a fait part de sa volonté de chercher « une nouvelle approche avec Cuba ». « Je crois que nous pouvons mener les relations entre les États-Unis et Cuba vers une nouvelle direction et ouvrir un nouveau chapitre de rapprochement qui se poursuivra durant mon mandat », avait-il souligné[1].
Obama avait dénoncé la politique de son prédécesseur à l’égard de Cuba, lequel avait fortement restreint les voyages de la communauté cubaine des Etats-Unis. « Il s’agit à la fois d’une question stratégique et humanitaire. Cette décision a […] un impact profondément négatif sur le bien-être du peuple cubain. J’accorderai aux Cubains-américains des droits illimités pour rendre visite à leurs familles et envoyer de l’argent dans l’Île[2] », s’était-il engagé.
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