Marco Rubio mène une guerre sans trêve contre Cuba
Bruno Rodriguez démasque ce fauteur de trouble

Dans la « Communauté cubaine » aux Etats-Unis, il y a des activistes qui n’en finissent pas de regretter les temps anciens, ceux où leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents vivaient dans un luxe insolent, piétinant l’existence même de tant d’hommes, femmes et enfants. Mais on sait aussi que nombreux sont ceux qui se trouvent là-bas pour des raisons purement économiques et ne crachent pas sur leur pays d’origine.
Mais Marco Rubio, lui, s’est fait une raison de vivre : militer activement aux côtés de tout ce que les Etats-Unis ont de plus réactionnaire pour empêcher les Cubains de vivre dignement, de leur travail, de leur culture, de leurs savoirs…
La diplomatie cubaine envers leur voisin est pourtant pacifique, ouverte… Mais Marco Rubio s’échine à saborder les relations de coexistence qui pourraient s’instaurer… Suivrait-il la voix de son maître ?
GD

Le ministre des affaires étrangères accuse Marco Rubio d’entraver les relations entre les États-Unis et Cuba
La Havane, 6 juin (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a accusé aujourd’hui le secrétaire d’État américain Marco Rubio de promouvoir des politiques et des actions visant à entraver le développement des relations entre les deux États.

Par le biais du réseau social X, le chef de la diplomatie cubaine a promulgué la dénonciation en se référant à la Proclamation visant à interdire et à restreindre les voyages de plusieurs pays vers le sol américain, récemment signée par le président Donald Trump.
« L’inclusion de Cuba dans la liste des pays avec interdiction de voyager est motivée par les intérêts des politiciens anti-cubains qui profitent de l’étouffement de notre peuple », a-t-il déclaré dans un texte publié en anglais.
Selon M. Rodríguez, « cette mesure constitue un nouveau pas pour continuer à entraver les relations bilatérales, une intention expresse de l’actuel secrétaire d’État américain ».
Invoquant de prétendus risques pour la sécurité, Washington a totalement restreint et limité l’entrée de l’Afghanistan, du Myanmar, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen.
Selon l’argument de M. Trump, la mesure restreint et limite totalement l’entrée de ces 12 pays « qui présentent des lacunes en matière de contrôle et de vérification des antécédents, et qui constituent un risque très élevé pour les États-Unis ».
La Proclamation restreint également et limite partiellement l’arrivée des ressortissants du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela, qui « présentent également un niveau de risque élevé pour les États-Unis ».
La disposition prévoit des exceptions pour les résidents permanents légaux, les détenteurs de visas valides, certaines catégories de visas et les personnes dont l’entrée sert les intérêts nationaux des États-Unis.
lam/raj