Nouvelles opportunités pour les investissements étrangers !

Partager cet article facebook linkedin email

Cuba dispose aujourd’hui d’un nouveau portefeuille d’opportunités d’investissement étranger sur son territoire composé de 678 projets, soit 175 de plus que le précédent, qui avait été approuvé par le Conseil des ministres.

Le portefeuille a été présenté par le ministre du commerce extérieur et de l’investissement étranger, Rodrigo Malmierca, qui a expliqué lors de la dernière réunion de cet organe exécutif que sa préparation était basée sur l’importance et la nécessité d’attirer des capitaux étrangers dans la situation économique actuelle.

Nouvelles opportunités pour les investissements étrangers !

Pour la première fois, le secteur de la production alimentaire est le secteur le plus représenté
Photo : PASTOR BATISTA

La Havane, 5 oct (Prensa Latina)

Le pays compte actuellement 429 projets avec des directives approuvées, prêts à être approuvés, et 56 dans la zone spéciale de développement de Mariel (ZEDM), créée pour générer des exportations, promouvoir la substitution des importations et favoriser le transfert de technologies et de compétences liées à la gestion des transactions.

L’enclave, située au nord de la province d’Artemisa, à 45 kilomètres à l’ouest de La Havane, compte actuellement 59 entreprises agréées, dont 34 sont en activité et six sont en phase de réinvestissement après la fin de leur contrat.

Les contours du nouveau portefeuille d’opportunités répondent aux axes stratégiques du Plan national de développement économique et social jusqu’en 2030 : transformation productive et insertion internationale, ressources naturelles et environnement, infrastructures et potentiel humain et science, technologie et innovation.

Dans son explication, Malmierca a détaillé que d’un point de vue territorial, ce paquet d’affaires est distribué entre toutes les provinces et, pour la première fois, la production alimentaire est le secteur le plus représenté.

À ce sujet, le Premier ministre Manuel Marrero a attiré l’attention sur la nécessité de promouvoir les investissements étrangers de manière plus dynamique afin de stimuler l’économie et le développement du pays, toujours dans le cadre du principe de la souveraineté nationale.

Il est nécessaire d’accorder à cette question la priorité qu’elle mérite aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, chacun ayant le rôle qui lui correspond’, a-t-il souligné.

L’investissement étranger à Cuba est légalement protégé par la loi 118 de 2014, qui réglemente l’accès aux financements, technologies et nouveaux marchés étrangers, l’insertion des produits et services nationaux dans les chaînes de valeur internationales et la génération d’autres effets positifs sur son industrie nationale et la croissance de la nation.

L’article 11.1 de cette norme juridique établit que cette activité peut être autorisée dans tous les secteurs, à l’exception des services de santé et d’éducation à la population, ainsi que des institutions armées, à l’exception des systèmes commerciaux de ces trois branches.