Pour que le savoir-faire des Maîtres du Rhum Léger Cubain entre dans la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité
Lundi 4 juillet a eu lieu à Paris, au siège de l’UNESCO une soirée cubaine, consacrée au patrimoine immatériel de la Grande Île, à laquelle Cuba Coopération a participé.
L’Ambassadrice de Cuba auprès de l’UNESCO, Yahima Esquivel Moynelo a présenté le thème de la soirée et après une intervention de Sonia Pérez Mojena, Présidente du Conseil National du Patrimoine Culturel Cubain, la parole a été donné aux Maîtres du Rhum Léger Cubain.
Ils ont su nous faire partager leur passion pour ce produit, né en 1862, et qui est une des expressions authentiques de la culture cubaine.
Nous avions devant nous des représentants de la huitième génération de maestros qui sont les héritiers et les héritières (une femme faisait partie de cette délégation) d’un savoir-faire ancien qui se transmet patiemment d’un individu à un autre.
Nous avons appris, de la bouche d’un Maître santiaguero, comment le rhum est né dans l’Orient de Cuba et comment il est venu vers la partie occidentale (comme tant de choses dans ce cher pays).
L’élaboration de ce produit est la rencontre des richesses matérielles et culturelles de la Grande Île et de l’amour que lui portent les Maîtres du Rhum.
Ils se sont réunis pour former un assemblage de ce qu’ils ont de meilleur et qu’ils ont baptisé « Rhum 1724 ». J’ai cherché à quelle date historique ils se référaient jusqu’à ce qu’ils expliquent qu’il s’agit tout simplement du numéro de la demande déposée auprès de l’UNESCO pour que le savoir-faire des Maîtres du Rhum Léger Cubain soit reconnu comme faisant partie du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.
Lors de la dégustation de ce produit d’exception, les Maestros et la Maestra nous ont donné un nouvel échantillon de leur savoir et de leur passion.