Quand les Cubains et les Cubaines multiplient leurs efforts pour le bien-être de tous

La population de la capitale a réalisé le dimanche 5 octobre un travail bénévole massif pour nettoyer, ranger et embellir les lieux de travail et les quartiers. Le président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a participé avec plus de 400 travailleurs du Palais de la Révolution au nettoyage des espaces verts de l’institution
« Il faut se battre tous les jours et se demander ce qu’il est possible de faire de bien pour sa ville, sa communauté, sa famille, pour nous tous », a déclaré le Président.
Quand les Cubains et les Cubaines multiplient leurs efforts pour le bien-être de tous
Répondant à l’appel lancé par le président aux collectifs de travail et aux communautés de la capitale pour nettoyer, ranger et embellir leurs lieux de travail et leurs quartiers, des dirigeants du Parti et du gouvernement participaient à cette importante action.
Commentant le déroulement de la journée de travail bénévole dans toute la ville, Díaz-Canel a salué la manière dont la population s’est jointe à l’appel.
Je pense, a-t-il estimé, que les gens ont agi avec un sens des responsabilités, surtout en raison de leur insatisfaction face à la situation que nous vivions ; nous nous habituions à vivre d’une certaine manière, à contempler les choses, mais la vie montre que lorsque des opérations comme celles-ci sont menées, elles permettent de résoudre les situations les plus complexes auxquelles nous sommes confrontés.
Les gens ont bien réagi, une ambiance s’est créée ; et c’est quelque chose qui unit, « car lorsque l’on est motivé pour faire face à une situation, lorsque nous partageons tous ensemble, nous voyons le résultat, et il reste ensuite le sentiment d’appartenance et le sentiment de dépassement ».
« De toute façon, tout n’est pas rose, a ajouté le président. Une grande partie de la population s’est mobilisée, mais d’autres ne se sont pas déplacés, estimant que ce sont les autres qui doivent résoudre le problème, et nous devons être clairs à ce sujet, car il est inutile de reconnaître ce qui est bien fait sans critiquer ce qui n’est pas réalisé.
« Et ce que nous faisons actuellement nous montre également nos insuffisances », a-t-il reconnu. Alors « on se rend compte qu’il y a des choses qui ont trait au quotidien ; qu’il y a des choses qui, si on les nettoie chaque jour avec moins d’efforts, ne s’accumulent pas ».
« Et c’est avec cette systématique, que les problèmes sont résolus ; et tout cela est source de motivation. « Maintenant, tout le monde est très content ici, car nous voyons des choses propres que nous n’avions pas vues depuis longtemps.
« Et cela donne un sentiment de satisfaction et d’ordre, et contribue à améliorer l’ambiance. C’est ainsi que l’ambiance de la ville s’améliore, que l’ambiance de la communauté s’améliore, que l’ambiance de travail s’améliore sur les lieux ».
Mais il reste beaucoup à faire. L’assainissement de la ville, a réitéré Díaz-Canel, ne sera pas résolu par les efforts déployés ce week-end, et il faudra continuer.
La population a vu une réaction ; cependant, ce qui préoccupe le plus les gens, a-t-il souligné, c’est de savoir comment cet effort va être maintenu. « Eh bien, nous allons le maintenir si nous travaillons tous ainsi ».
Et en plus de l’assainissement, a-t-il ajouté, dans la capitale, on travaille sur la question électrique, on travaille d’arrache-pied pour améliorer l’approvisionnement en eau de la population.
Cela fait donc partie d’un ensemble d’actions qui sont menées et qui auront également des répercussions sur le reste du territoire, où les gens, motivés par ce qui se passe à La Havane, font également leur part. Et avec tout cela, a-t-il commenté, « au final, ce qui se multiplie, c’est l’effort des Cubains et des Cubaines pour le bien-être de tous ».



