Trump cultive ce qu’il croit être son jardin
Attention à l’effet boomerang !

Ce type d’affaire n’est pas nouveau. Les Etats-Unis considèrent l’Amérique latine comme leur arrière cour : Cuba, évidemment, en souffre depuis plus de 60 ans mais on peut ajouter à la liste le Vénézuéla et le Nicaragua bien sûr sans oublier le Chili de 1973. Et la liste n’est pas close, loin de là… Colombie ? Panama et son canal ? Et toujours en faisant fi de l’avis des peuples.
Aujourd’hui, il va jusqu’à sanctionner Cristina Fernandez de Kirchner (CFK) en lui interdisant l’entrée aux Etats-Unis. Elle est présidente de l’Argentine de 2007 à 2015 et vice-présidente de 2019 à 2023. Et avec elle, d’autres dirigeants.
Il semble qu’en ce moment, ceux qui pensent diriger le monde choisissent qui doit être élu dans tel ou tel pays. L’Union Européenne n’est pas exempte de ce type de dérive. Toujours au nom de la démocratie car, bien sûr, ce n’est pas de l’ingérence !
L’article ci-dessous ne concerne pas Cuba directement. Mais Granma en parle ! Et pour cause ! Mais une telle mesure ne risque-t-elle pas de resserrer les liens entre tous les sanctionnés qui un jour seront lassés de subir ?
L’avenir nous le dira. Pour nous, cet exemple nous conforte dans notre soutien à Cuba et à son peuple.
GD
Trump sanctionne Cristina Fernandez et interdit son entrée aux Etats-Unis
Publié par Granma le 22 mars 2025
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi des sanctions à l’encontre de l’ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner et de son ancien ministre du Plan, Julio Vido, qu’il accuse d’être impliqués dans des affaires de corruption dans l’exercice de leurs fonctions.

La mesure, annoncée par le secrétaire d’État Marco Rubio, implique l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les deux responsables, ainsi que pour leurs familles. Dans le cas de l’ancienne présidente, l’ordonnance affecterait également ses enfants Máximo et Florencia.
« CFK et De Vido ont abusé de leurs positions en orchestrant et en profitant financièrement de multiples stratagèmes de corruption liés aux contrats de travaux publics, ce qui a entraîné le vol de millions de dollars au gouvernement argentin. Plusieurs tribunaux ont condamné CFK et De Vido pour corruption, sapant la confiance du peuple argentin et des investisseurs dans l’avenir de l’Argentine », indique le communiqué.
C’est la première fois qu’un gouvernement des Etats-Unis sanctionne un ancien président argentin pour des affaires de corruption. Un fait qui se produit dans un contexte où le président Javier Milei jouit de la plus haute estime de la part de son homologue Donald Trump, qui le considère comme un modèle dans la région.
Rubio a déclaré dans le communiqué que les États-Unis poursuivront leur action pour faire rendre des comptes à ceux qui abusent du pouvoir public pour leur propre bénéfice.
« Ces imputations réaffirment notre engagement à lutter contre la corruption mondiale, y compris aux plus hauts niveaux du gouvernement. »
Selon la presse locale, Rubio avait demandé à plusieurs reprises des sanctions contre Cristina Fernández de Kirchner quand il était sénateur. Cependant, l’administration Biden n’a jamais pris de mesures contre elle, qui était à l’époque vice-présidente d’Alberto Fernández. Les États-Unis ont appliqué cette mesure contre d’autres dirigeants de la région. La liste comprend l’ancien président équatorien Abdalá Jaime Bucaram Ortiz, l’ancien président paraguayen Horacio Cartes et l’ancien vice-président paraguayen Hugo Velázquez, l’ancien président de l’Équateur Rafael Correa, ainsi que son vice-président, Jorge Glas.