Un bien pour un mal ?
Un an après la résiliation d’une convention qui nous a liés avec le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) à l’INRH (Institut National des Ressources Hydraulique) de Cuba, les effets commencent à se faire sentir.
Cette convention était le fruit d’une collaboration sans faille entre le syndicat et notre association initiée par deux hommes que tout aurait pu séparer, Daniel Méraud, maire adjoint de Jacques Chirac, et Roger Grévoul, notre président fondateur, premier vice-président du Conseil général du Val de Marne.
Bien au contraire, leur charisme, la même conception de la vie politique et du rôle d’élus, les ont conduits à penser qu’en matière d’eau et d’assainissement il n’y avait que pour les fleuves où l’on pouvait parler de rive gauche et de rive droite, et le souvenir sacré de leurs formations politiques pendant la seconde guerre mondiale et enfin une solidarité affirmée envers le peuple cubain allaient les rendre complices pendant plusieurs années.
Cette convention, reconduite à l’unanimité par l’ensemble des conseils d’administration des syndicats, quelle que soit la couleur de la gouvernance, prévoyait le versement forfaitaire de la subvention qui nous a parmi d’investir environ 7 millions de matériel, d’études et de formations.
L’annonce de la suppression de cette subvention, loin de décourager ou abattre nos partenaires de l’INRH les a au contraire motivés pour resserrer encore nos liens et nous exprimer encore plus leur confiance. C’est là aussi dans ce domaine l’exemple de personnes habituées à réagir à l’adversité et c’est une belle leçon de l’expression du service civique.
Il est bien évident que , sans entretien, sans fourniture de pièces détachées, sans poursuite du programme de formation, dans quelques années ces efforts seront réduits à néant.
Le matériel ne sera plus que des carcasses encombrantes et les paillasses des laboratoires resteront vides.
Nous avons donc dès maintenant à relever le défi de trouver des fonds nécessaires à l’entretien de ce matériel, à ses pleins emplois et de continuer la formation.
C’est le défi que nous nous sommes fixés et donc quelques idées clés feront l’objet des prochains entretiens.
En attendant, je vous laisse prendre connaissance des différents sujets abordés dans cette nouvelle lettre que toute l’équipe du comité de rédaction a rassemblés pour vous.