Venezuela : Encore un conflit en préparation de la part des U.S.A. ?
Cuba nous alerte
Décidément, les Etats-Unis sont de grands démocrates au point de vouloir étendre leur modèle politique à la planète entière, fût-ce par la force.
La Générale Laura Richardson, commandant les forces du Commando Sud, a fait d’inquiétantes déclarations concernant une éventuelle intervention de ses troupes au Vénézuéla pour y soutenir (et fomenter ?) la déstabilisation et la violence.
Démocratiquement parlant, il est vrai que Maduro n’a été élu que par plus de 51% des électeurs avec une participation massive (en tout cas celle de l’opposition à n’en pas douter). Les Etats-Unis peuvent-ils en dire autant chez eux ? Nous le verrons dans quelques semaines lorsque les JT français ne tarirons pas de reportages et alors que « notre président » n’a recueilli que 38,52 % des inscrits.
Si le Vénézuéla ne possédait pas d’importantes réserves de pétrole, les Etats-Unis se mobiliseraient-ils de la sorte ? Sans doute que non !
Dernières questions : Pourquoi nos « grands médias » si démocratiques ne parlent pas de ce conflit en gestation ? Auraient-ils reçu des consignes d’outre-atlantique ? Alors, pour rester informés, nous lisons la presse cubaine.
GD
Cuba condamne les tentatives du Commando Sud d’intervenir au Vénézuéla
La Havane, 30 août (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré aujourd’hui que les récentes déclarations du chef du Commandement Sud des États-Unis, le général Laura Richardson, sur le Venezuela cherchent à s’ingérer dans les affaires intérieures de la nation bolivarienne.
Le Ministre des affaires étrangères a déclaré sur le réseau social X que les déclarations de Mme Richardson visaient à soutenir la déstabilisation et la violence dans le pays sud-américain.
« Le commandement sud des États-Unis, fer de lance de la doctrine Monroe, cherche à donner des leçons sur la démocratie en Amérique latine et dans les Caraïbes », a-t-il déclaré sur la plateforme.
Jeudi, le Ministre vénézuélien des affaires étrangères, Yván Gil, a qualifié les critiques du chef du Commandement Sud d’« énorme cynisme ».
Selon M. Gil, Mme Richardson parle de démocratie « en attaquant le Venezuela, où l’on combat le fascisme et les héritiers des dictatures latino-américaines, qui rêvent aujourd’hui d’inverser les processus révolutionnaires dans notre région ».
Dans un message posté sur le réseau social Telegram, le chef de la diplomatie vénézuélienne a déclaré que les « menaces ridicules de Mme Richardson sont insuffisantes pour motiver les petits groupes violents et terroristes qui ont échoué une fois de plus dans notre pays ».
rgh/mks