Victimes communes !
Cuba et le Vénézuela ...
Une autre nation est également sous la menace constante et les mesures meurtrières des Etats-Unis : le Venezuela, où Josefina Vidal, vice-ministre des Affaires étrangères des Grandes Antilles, est arrivée cette semaine pour une visite de travail.
Auteur : Laura Mercedes Giráldez, envoyé spécial 5 avril 2024
Contre le siège d’un ennemi commun, plus d’unité et d’intégration
Neuf jours avant la fin de son mandat, Donald Trump a décidé, comme dernière mesure contre Cuba, son "inclusion effrontée sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme", bien que l’île ait été une victime répétée de la haine et de la brutalité de la Maison Blanche.
Une autre nation qui est également sous la menace constante de l’empire est le Venezuela, où Josefina Vidal, vice-ministre des affaires étrangères des Grandes Antilles, est arrivée cette semaine pour une visite de travail.
Dans le cadre de cette visite, elle a participé au cinquième cycle de négociations migratoires Cuba-Venezuela, qui s’est déroulé le 4 avril. La réunion, selon une publication du vice-chancelier sur "X", s’est conclue par "la réaffirmation de la volonté des deux parties de continuer à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine migratoire et consulaire, en vue de garantir un flux régulier, ordonné et sûr de voyageurs".
Elle a également rencontré à la Casa Amarilla le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, et le vice-ministre pour l’Amérique latine, Rander Peña. À cet égard, le ministre vénézuélien des affaires étrangères a déclaré que la réunion avait permis de confirmer l’amitié et la coopération inconditionnelles entre les deux peuples. "L’unité entre nos pays et nos efforts d’intégration régionale sont fondamentaux pour surmonter le siège des États-Unis et démontrer qu’un nouveau monde est possible", a-t-il fait remarquer.
D’autre part, Josefina Vidal a échangé avec des membres de l’Association des résidents cubains au Venezuela (Acreven), du Mouvement d’amitié et de solidarité Venezuela-Cuba, des députés de l’Assemblée nationale et des vice-ministres de différents secteurs. Lors de cette réunion, elle a expliqué la traque de notre pays par les différents gouvernements américains.
Alors que le peuple cubain, "créatif et inventif", cherche des alternatives pour améliorer la crise qu’il traverse et échapper au blocus, de l’autre côté "ils ont perfectionné la machinerie dans le but ouvert de nous étouffer", a-t-elle expliqué. "Persécutions financières, attaques contre des secteurs clés de la vie économique et sociale, ils essaient de nous faire capituler par la faim et par nécessité, parce qu’ils savent ce que la fin du blocus signifierait pour les deux pays", a-t-elle ajouté.