Padura navigue au long cours sans quitter le Malecón

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  • Par Michel Porcheron

La traduction de « malecón », quand il est havanais, n’est pas celle des dictionnaires usuels. Jetée, digue, môle… Promenade alors ? Par endroits sûrement, quand on sait qu’elle fait près de huit kilomètres de long. Ici c’est le refuge à ciel ouvert des amoureux, ici celui des petits pêcheurs impénitents, là une piste naturelle de footing pour quelques touristes.

Mais cela par temps calme, car on sait que parfois elle est impraticable. Le mur du Malecón, s’il brise les lames, n’a pas les mesures pour les contenir. A La Havane, grande ville de bord de mer sans plage, le Malecón est une large avenue de front de mer, très près de la mer. Le Malecón, c’est tout cela et plus encore. Dans un texte inédit « La maudite circonstance de l’eau de toutes parts », Leonardo Padura donne sa vision du Malecón et de tout ce qu’il représente. Ce texte est publié dans le numéro Automne 2013 (n° 5, 15 euros,194 pages dont un total de 26 en aperçu sur son site revue-longcours.fr) de la revue dite « mook » « Long Cours » (p.14-23). Selon « Long Cours » (via mail), « le texte de Léonardo Padura que nous publions est une exclusivité et un inédit : Padura l’a écrit spécialement pour notre revue ».

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