La première intervention militaire américaine à Cuba

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La guerre d’indépendance que les Cubains ont commencée en 1895 a terminé avec l’intervention américaine dans le conflit. Par la Résolution Conjointe du Senat et de la Chambre des Représentants des États-Unis, la nation du nord s’est interposée dans la guerre anticoloniale cubaine. Le résultat de cette intrusion a été le Traité de Paris où les Américains ont exclus aux Cubains insurgés des négociations avec l’Espagne.
Palais des Capitaines Générales avec le drapeau nord-américain ondulant

Le traité exposait que l’Espagne finirait sa domination sur Cuba et que les États-Unis maintiendraient ses troupes postées là jusqu’à qu’il ait existé un gouvernement démocratique dans l’Île. Cet accord ne connaissait pas l’existence de la République en Armes qui fonctionnait dans la manigua[1] et qui avait préparé un plan pour l’évacuation de l’Espagne et la création d’un gouvernement national. Ainsi le 1er janvier de 1899 commençait la première intervention militaire américaine à Cuba. Ce jour le général John Brooke s’est chargé de Cuba comme gouverneur militaire.

La première priorité du gouvernement contrôleur était substituer tous les membres des pouvoirs exécutifs du pays. Dans les six provinces se sont investis des gouverneurs civils qui provenaient de militaires de haut rang de l’armée libératrice. Parallèle aux pouvoirs civils cubains se sont crées sept départements militaires étant en tête d’eux des officiers américains, ceux étaient qui vraiment exerçaient le pouvoir dans des territoires. Pour l’administration du pays un Conseil des Secrétaires avec des remarquables figures de la politique cubaine a été organisé. Ainsi Domingo Méndez Capote s’occupe au État et au Gouvernement ; Pablo Desvernine, les Finances ; Adolfo Sáenz Yáñez, l’Agriculture, l’Industrie et le Commerce et José A. González, la Justice et l’Instruction Publique.

Dans la période de Brooke l’exécution des ouvres publiques et l’assainissement du pays ont été stimulés après trois années de guerre et deux de rassemblement. Le pouvoir judiciaire a été organisé, la police (remise au future président le général Mario García Menocal) et la garde rurale. Grâce aux ordres militaires la vie civile du pays et les services publics se sont réorganisés.

Le 20 décembre de 1899 Brooke a été substitué comme gouverneur militaire par Leonardo Wood, chef du département militaire de l’Orient. Ce général américain premièrement a organisé un nouvel Conseil des Secrétaires, aussi avec des hommes importants des hauts faits indépendantistes. Il a crée un département de Santé qui a eu comme première priorité l’éradication de la fièvre jaune, découverte par Calos Juan Finlay, et un recensement de la population a été ordonné. Le résultat du recensement a démontré l’état de précarité dans lequel l’Île se trouvait. La destruction ne s’observait pas seulement dans l’économie mais dans la population qui était ravagé et les champs dévastés.

En avril de 1900 par l’Ordre Militaire numéro 164, il a été disposé la célébration des élections municipales comme partie du commencement de l’institutionnalisation du pays, et de la passation du « pouvoir » aux Cubains. Pour la célébration des élections un autre Ordre Militaire a établi que seulement pouvaient exercer son droit les Cubains plus âgés de 21 ans qui savaient lire et écrire et qui possédaient des biens estimés à 250 pesos et, en plus, qui aient servi dans l’armée libératrice. En laissant dehors une grande plupart de la population, fait que les historiens critiquent beaucoup. D’un million cinq cents soixante dix mille (1, 570,000) habitants seulement ont pu voter cent dix mille (110,000).

La prochaine convocation a été pour l’Assemblée Constituante. Par l’Ordre Militaire 316 on a convoqué aux élections pour la Convention Constituante. Cette a commencé ses sessions le 5 novembre de 1900. Durant la Constituante le travail de Wood a été essential. Il a éclairsi que la première mission du grand événement était « rédiger et adopter une constitution pour Cuba, et une fois finie cette, formuler les relations entre Cuba et les États-Unis. » La prolongée présence américaine dans l’Île déjà préoccupait aux patriotes qui avaient des espoirs dans la Constituante. Mais la limitation d‘éclaircir dans la propre Grande Charte les caractéristiques des relations était une grande violation.

Pour éclaircir les intentions américaines, le sénateur américain Oliver Platt a sanctionné un amendement à la Constitution cubaine que les Cubains devaient approuver. Cet amendement a passé à l’histoire comme l’Amendement Platt et ses idées se résumaient à que les États-Unis pourraient intervenir dans le territoire cubain et l’engagement de que le gouvernement cubain louerait des terrains au gouvernement américain pour installer des bases navales et charbonnières (origine de la base de Guantánamo). Devant cette insulte à la souveraineté nationale ceux participants dans l’Assemblée ont élevé ses voix. Significatifs ont été les discours de Juan Gualberto Gómez Ferrer et Salvador Cisneros Betancourt. Le gouvernement contrôleur a menacé avec continuer la présence militaire dans l’Île si l’amendement n’était pas approuvé et devant cet ultimatum la Constitution a été approuvée avec l’amendement le 21 février de 1901.

Avec une Constitution approuvée en décembre de 1901 on a convoqué aux élections générales. Dans celles Tomás Estrada Palma a été élu et il a reçu le 20 mai de 1902 la présidence de la République des mains de Wood.

Ce jour les Américains quittaient Cuba. Ils sortaient avec un amendement que leur conférait le droit d’intervenir et d’acheter des parties du territoire national. Ils sortaient avec une Cuba plus contrôlée économiquement, parce que les contrôleurs s’étaient chargés de légiférer des mesures comme la Loi des trains lesquelles augmentaient sa contrôle sur l’Île et éloignaient des autres impérialistes.


[1] Fôret tropical marécageux et impénétrable