CUBA FACE AU TRAFIC DE DROGUES ET AU BLANCHIMENT D’ARGENT

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Un article de Susana Gómes Bugallo pour Juventud Rebelde(28 novembre 2014)

Traduit par Chantal Costerousse.

En 2014, un groupe spécial des sciences pénales fut dédié à la stratégie du pays face à ces délits.

Durant la période 2003-2013, 7144 arrivées de drogues dans le pays pour un total de 26 tonnes, ont été déjouées et ceci seulement pour la ceinture côtière, a informé la colonel Yoandrys Gonzalez García, chef de la Coopération Opérationnelle de la police technique d’investigation du Ministère de l’Intérieur, lors de la XII ème rencontre internationale des sciences pénales 2014, qui se tient jusqu’à aujourd’hui au palais des conventions de la Havane.

L’officier qui a réfléchi sur l’affrontement du pays face au trafic illicite de drogues, a informé que depuis 2009 l’entrée par voie aérienne tend à s’accroître et la plus grande menace tient dans les cannabinacées synthétiques, arrivées principalement des Etats-Unis.

La Havane continue d’être la principale destination de ces substances. Durant la même période des plantations de cannabis ont été découvertes dans la zone orientale : 80 000 plants et 800 000 graines ont été saisis a précisé González Garcia.

Elle a également souligné que Cuba maintient l’accord et la collaboration avec les organismes internationaux, pendant que la commission nationale des drogues continue d’avancer ses stratégies pour empêcher l’utilisation du territoire national pour des actes illicites, tout en renforçant l’éducation et la promotion pour prévenir les addictions. Elle a expliqué qu’actuellement les bas niveaux de consommation se maintiennent et ne constituent pas un problème de santé pour le pays.

Dimas Herrera Gandol, maître assistant du secrétariat des finances générales a abordé le rôle de la fiscalité face au blanchiment d’argent, un autre des délits qui prévaut dans le panorama international et contre lequel Cuba a perfectionné ses stratégies comme l’a reconnu récemment le Groupe d’Action Financière internationale contre le blanchiment d’argent(GAFI).

La norme sur ce thème fut émise à Cuba en 1999 et actualisée en 2013, après que le pays ait intégré le « gasifud » (organisation régionale contre ces crimes) et se soit engagé dans un plan d’actions qui inclut la conception d’une stratégie nationale pour le perfectionnement du système d’état dans cette lutte, avec la constitution de la Direction Générale d’Investigations des Opérations financières (unité du renseignement financier), entre autres actions.

En 2014, le GAFI a exclus Cuba de sa liste, reconnaissant ainsi la confiance qu’il a dans le système financier cubain.