Nous sommes sortis de la liste, nous devons sortir du blocus !

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L’exclusion de Cuba de la liste des sponsors du terrorisme est une étape importante qui doit être accompagnée par des actions concrètes des États-Unis Pour nous exclure de la liste de notre « unique bloqueur »

Un article de Juventud Rebelde traduit par nos soins.

Le combat contre le blocus, toujours en place, doit se poursuivre !

WASHINGTON, 29 mai Ce vendredi, les États-Unis ont retiré Cuba d’une liste où il ne devait jamais être, celle des pays soutenant le terrorisme international.

Prensa Latina rapporte que le porte-parole du Département d’Etat, Jeff Rathke, a déclaré dans un communiqué que " le délai de 45 jours de notification au Congrès a expiré et le secrétaire d’État a pris la décision finale de mettre fin à la désignation de Cuba comme un Etat parrain du terrorisme, ’à compter d’aujourd’hui (vendredi), le 29 mai.

La liste est établie unilatéralement par Washington ; Cuba, qui a toujours réfuté la validité de son inscription a été incorporée en 1982.

La note officielle du Département d’État rapporte que les Etats-Unis ont toujours "des préoccupations et des divergences" avec La Havane, mais admetent qu’il n’y a pas "critères pertinents" pour maintenir cette désignation. La déclaration souligne la conviction américaine que Cuba réunit les conditions pour être exclue.

Depuis le début des pourparlers en Janvier pour rétablir les relations diplomatiques avec les États-Unis, Cuba a dit que son départ de la liste des Etats soutenant le terrorisme était une question de justice élémentaire, et qu’elle n’aurait du jamais figurer dans cette liste.

Cuba a montré que, en terme de soutien au terrorisme, ell a été victime d’actions terroristes organisées, souvent par des groupes violents de territoire étasunien - qui ont coûté la vie ou l’intégrité physique à de milliers de citoyens cubains.

L’exclusion de l’île des Caraïbes de la liste, avec la reprise des services financiers de la Section des intérêts de Cuba à Washington, qui, depuis plus d’un an n’avait pas de banque pour ses opérations, étaient deux des priorités pour la partie cubaine pour la restauration des relations bilatérales et de l’ouverture d’ambassades entre les deux parties.

La restauration des relations diplomatiques sera seulement la première partie d’un long processus vers la normalisation des relations entre les deux nations, rompues par Washington depuis plus d’un demi-siècle.

Pour Cuba, la normalisation des relations avec US passe à travers la levée du blocus de Washington contre La Havane, le retour du territoire occupé par la base navale de Guantanamo, la cessation desd transmissions de la radio et de la télévision illégale et l’indemnisation pour les dommages humains et économiques causés par les politiques gouvernementales États-Unis.

L’exclusion qui corrige une injustice de longue date est un pas
positif dans le processus de l’approche bilatérale et lève de graves obstacles que les administrations américaines successives ont placé entre les deux pays.

Malgré ces progrès, la majeure partie des sanctions américaines contre Cuba reste en place par les règlements qu’intègre le blocus économique, commercial et financier, codifié dans la loi depuis le début des années 1960, bien avant la mise en place de la liste.

Toutefois, le président Obama a des pouvoirs exécutifs pour soulager la pression de plusieurs côtés du blocus contre Cuba.