« Les Amis du clown Chocolat », une association qui mérite plus qu’un détour de piste
Rencontre avec Jean-Pierre Lefèvre
Le clown Chocolat, enfin en pleine lumière, après près d’un siècle d’oubli et d’indifférence, connut à la fin de sa vie, pendant la Première guerre mondiale, une période bordelaise. Clap de fin. Le grand Chocolat était déjà mort. Rafael, épuisé par la maladie, y donna sa dernière représentation.
Chocolat aura deux plaques en son honneur, à Bordeaux, où il trouva la mort dans la misère le 4 novembre 1917, il n’avait pas 50 ans. La première a été dévoilée le samedi 29 janvier sur le lieu de son décès, rue Saint-Sernin, la seconde sera inaugurée le 6 février au cimetière Protestant de la rue Judaïque. De plus la Ville de Bordeaux a donné le nom d’une Place Clown Chocolat sur l’Aire d’accueil des cirques, Quai des Queyries devant l’Espace Darwin.
Cinq jours avant sa sortie nationale, le film de Roschdy Zem a été projeté en avant-première dans la capitale d’Aquitaine.
Une association « Les Amis du clown Chocolat » - la seule de ce genre dans l’Hexagone- dont le siège est à Bordeaux, s’attache depuis 2014 à faire revivre la mémoire de l’artiste. Jean-Pierre Lefèvre, un ancien parigot, en est le responsable. Il a bien voulu répondre à nos questions. Son association organise à Bordeaux du 2 au 19 février une « Quinzaine » autour de Chocolat.