OURAGAN

Un film de Cyril Barbançon, Andy Byatt & Jacqueline Farmer

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Merci à Jean Marc Hovasse, spécialiste de Victor Hugo, ami de Gérard Pouchain, qui nous a fait connaitre cet évènement et nous en a donné quelques détails particulièrement importants pour notre association. En effet ce magnifique film où Cuba à sa part sur l’histoire des ouragans, est réalisé sur un texte de Victor Hugo "La Mer et le Vent".
Le film sera projeté en France à partir du 6 Juin, mais les cubains en auront la priorité puisqu’il fait partie du programme officiel du Festival du Film français qui commence fin avril. Il s’agit d’un élément marquant du Mois de la Culture française décidé par le Président de la République. Nous espérons qu’un "clin d’oeil" sera fait, à cette occasion, à la Maison Victor Hugo !
RG

Naissance d’un ouragan

L’ouragan… Une force si puissante qu’elle était vénérée comme un dieu par les civilisations anciennes. « Ouragan » est le récit de l’une de ces tempêtes.
Des vents de 200km/h, 18 cyclones, 12 pays… Andy Byatt, Cyril Barbançon et Jacqueline Farmer ont fait équipe avec la NASA et le compositeur Yann Tiersen pour porter à l’écran cette expérience en 3D.

Nous voyageons littéralement à l’intérieur de l’ouragan, et ce voyage est fantastique et effrayant. Il commence son voyage tumultueux au Sénégal, sous la forme d’une tempête de sable, on le suit quand il s’avance vers l’ouest et traverse l’Atlantique pour y soulever d’énormes bateaux et des vagues en furie, avant de s’écraser dans la jungle des Caraïbes.

Fourmis, lézards, chauves-souris, grenouilles, chevaux, hommes, rivières, récifs coraliens… tous plient sous le pouvoir de cette mousson devenue grandiose.
L’ouragan, vu depuis l’espace, à travers les yeux des animaux, ou depuis les cellules d’intervention d’urgences… mais aussi depuis le sol quand il explose et déchaîne sa fureur sur nous…

Avec un regard qui passe du divin au terrestre, tous liés par la force destructrice mais purificatrice de Mère Nature, l’ouragan bouleverse les équilibres, mais il ramène la lumière.
Le 8 juin 2016 au Cinéma

Quelques extraits d’articles :

La narration est largement inspirée d’un texte de Victor Hugo, La Mer et le Vent, issu des Proses Philosophiques. Les réalisateurs déclarent que ce texte, découvert seulement après le tournage du film, a cependant nourri leur réflexion sur l’ouragan au moment de la post-production, tant la vision de Victor Hugo, en dépit de sa poéticité, était visionnaire. Le texte, qui montre la dualité de l’ouragan, à la fois force destructrice et force régénératrice, a en effet saisi un aspect central de ce phénomène climatique, au demeurant trop souvent réduit à une force cataclysmique et chaotique. (Wikipedia)

Après « La planète Bleue » (2003) et « Planète Terre » (2007 ), Andy Byatt poursuit son hommage à la nature avec une fresque en 3D dans laquelle il confie sa réflexion sur la dualité des choses à la puissance des prises de vue réalisées depuis l’espace en collaboration avec la NASA. Des images très belles, simplement, et capables même de percevoir l’univers émotionnel des animaux qui les peuplent (des images uniques, comme celles qui décrivent la perplexité des flamands roses, et le désarroi du caméléon après le passage de Lucy, et la peur, la peur clairement, des chauve-souris juste avant l’arrivée de l’ouragan), évoquant plutôt un film d’animation comme « Fantasia » – qui le précède de 75 ans – avec ses symphonies.
Agnese Franceschini, SENTIERI SELVAGGI (extrait)

Présenté à la Fête du Cinéma de Rome, le documentaire en question, au titre original significatif de Ouragan, l’Odyssée d’un vent, est en fait précisément une odyssée, qui, en partant du Sénégal et des côtes africaines, traverse tout l’Océan Atlantique, pour arriver ensuite aux Etats-Unis. Un parcours tracé par le majestueux, effrayant, et dévastateur ouragan, qui ne s’arrête devant rien, renversant l’homme, la civilisation, les êtres sans défense et les animaux, laissant derrière lui horreur et ombres fantomatiques.
Damiano Panattoni, CIAK MAGAZINE (extrait)