Sans le blocus des États-Unis, Cuba connaîtrait un fort développement, affirme-t-on en France

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DERNIERE MUNITE : La vérité triomphe à l’ONU ! La résolution contre le blocus présentée par Cuba obtient la quasi unanimité des suffrages : 187 pour, 3 contre (USA, ISRAEL, BRESIL, 2 abstentions Colombie et Ukraine. La Moldavie n’a pas pris part au vote »

(Prensa Latina) Le blocus économique, financier et commercial nord-américain représente un obstacle considérable pour le développement de Cuba ; sans cette politique criminelle de Washington, l’île se serait fortement développée, a aujourd’hui affirmé à Paris Victor Fernández, président de l’association Cuba Coopération France (CubaCoop).

Au cours d’un entretien accordé à Prensa Latina avant le nouveau vote de jeudi à l’Assemblée Générale de l’ONU au sujet de l’embargo des États-Unis et sur la nécessité d’y mettre fin, Victor Fernández a expliqué que cet embargo avait des conséquences graves sur tous les secteurs de la société et de l’économie cubaines.

’Nous nous posons toujours la question : ’À quel niveau de développement économique et humain serait parvenu Cuba si le pays n’avait pas eu à souffrir de ce criminel blocus ?’, a souligné le président de cette association fondée en 1995 pour promouvoir les liens d’amitié et de solidarité entre la France et Cuba.

Fernández parle de ce sujet en connaisseur car CubaCoop maintient des relations étroites avec l’île où, grâce à un travail commun avec les autorités locales, l’association a concrétisé des dizaines de projets d’intérêt populaire dans le domaine des transports, de la distribution des eaux, des énergies renouvelables et de la culture, par exemple, dans les provinces de Cienfuegos, de La Havane, de Santiago et de Matanzas.

Selon lui, il ne fait nul doute que le vote de jeudi sur le projet présenté à l’Assemblée Générale par Cuba connaîtra un succès écrasant, comme tous les ans depuis 1992, date à laquelle l’ONU a dû se prononcer pour la première fois sur la fin du blocus nord-américain.

Nous sommes convaincus que le blocus finira par tomber, mais, pendant ce temps, les années passent, les dommages pour la société cubaine deviennent plus importants, et les États-Unis continuent à ignorer les demandes de la communauté internationale, a fait remarquer Fernández.

Pour lui, cette situation nous oblige à chercher des moyens susceptibles d’augmenter la pression sur la Maison Blanche tout en aidant les cubains de manière concrète.

’Il faut que nous informions davantage les gens car beaucoup ne connaissent pas les conséquences de l’embargo. Certains ont encore à l’esprit la visite de Barack Obama à Cuba en 2016 et croient que le problème a été définitivement résolu’, a-t-il précisé.

Le président de CubaCoop a répété que la solidarité et le soutien envers l’île doivent continuer à se développer en dehors du cercle de l’ONU, qui est évidemment un aspect très important de ce combat car ce qu’il s’y passe démontre clairement l’isolation dans laquelle se trouvent les États-Unis en raison de leur politique agressive et extraterritoriale.

C’est pourquoi notre association s’engage à continuer son travail en faisant appel à des réseaux et à des personnalités issus de divers secteurs de la société française afin que non seulement le blocus soit condamné mais que nous formions ensemble un grand mouvement capable d’en finir avec cette injustice, a conclu, Victor Fernández.
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