Les progrès sur l’égalité des genres à Cuba sont exposés à l’ONU

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Nations Unies – L’ambassadrice de Cuba à l’ONU, Ana Silvia Rodriguez, a exposé les progrès réalisés par son pays sur l’égalité des genres et l’engagement du gouvernement de poursuivre le travail sur cette question.

Publié le 9 octobre 2019 dans la revue Siempreconcuba (N.d.T. : Toujours avec Cuba)

Pour avancer vers l’égalité des genres et émancipeles femmes, c’est précisément d’établir un ordre international plus juste et équitable, qui éradique la pauvreté et la faim, en finisse avec les conflits belliqueux, privilégie l’être humain plus que le capital et préserve l’environnement a-t-elle précisé.

Mon pays, qui montre des résultats tangibles de progrès et d’émancipation des femmes et des filles a été le premier pays à signer et le second à ratifier la Convention sur l’Elimination de Toutes les Formes de Discrimination contre les Femmes a t’elle rappelé dans son intervention à la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Aujourd’hui, la nouvelle Constitution maintient et réaffirme le principe d’égalité et pas de discrimination et assure aux femmes l’exercice des droits sexuels et de grossesse, les protège de la violence sous toutes ses formes et quelque soit le lieu en créant des mécanismes institutionnels et légaux pour cela, a signalé la diplomate.
Tout cela, a-t-elle ajouté, renforce l’engagement de l’Etat Cubain vis-à-vis du principe de l’égalité des genres.

A Cuba, a-t-elle poursuivi, les femmes représentent 53,22% de la représentation à l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, c’est le deuxième parlement au monde avec une majorité de femmes.

De plus, l’éducation universelle et gratuite est un fondement stratégique pour impulser la participation et l’émancipation des femmes et des jeunes filles tout comme pour avancer vers l’éradication des préjudices et tout type de discrimination et de violence, a-t-elle insisté.

Les droits sexuels et de grossesse, y compris le droit d’avortement et le libre choix et responsable de fécondité sont garantis et font partie des services de santé a indiqué Rodriguez.

Mais l’élimination de la violence faite aux femmes et aux jeunes filles nécessite d’en terminer avec les mesures coercitives imposées de façon unilatérale qui empêchent leur complet épanouissement, a insisté la diplomate cubaine.

En cela, le renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis contre Cuba depuis près de 60 ans est un grand obstacle et constitue une forme de violence directe et indirecte qui agit et réduit la jouissance des droits fondamentaux des femmes cubaines, y compris leur droit au développement.

Presque 25 ans après la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, on enregistre dans le monde entier des progrès : le nombre de filles scolarisées a augmenté, tout comme celui des femmes ayant un travail rémunéré et celles qui sont élues pour assumer des responsabilités publiques et des fonctions de direction, a-t-elle détaillé.

Les femmes ont acquis plus de droits de propriété et d’héritage de biens en se mariant ou en divorçant dans les mêmes termes que les hommes ainsi que pour l’accès à un emploi. Toutefois, a-t-elle observé, bien que ces progrès soient importants, on ne peut toujours pas dire qu’au niveau mondial les hommes et les femmes jouissent de droits égaux.

En conclusion, la représentante permanente de Cuba auprès de l’ONU a réaffirmé la volonté politique de son pays de respecter les accords internationaux adoptés en matière de droits des femmes. (PL)