Bréves de la semaine

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Lula : « Le peuple de Cuba fait figure de géant aux yeux du monde »
Cher Miguel Diaz-Canel, Président de la République de Cuba Je vous écris pour vous faire part de l’émotion que j’ai ressentie en regardant les images des médecins cubains débarquant en Italie pour venir en aide aux victimes de la pandémie de coronavirus dans ce pays.Une fois de plus, le gouvernement et le peuple cubains donnent au monde un exemple de solidarité, en surmontant toutes les barrières, qu’elles soient de nature économique, géographique ou politique. C’est dans les moments de crise que nous reconnaissons ceux qui sont véritablement grands. Et en ces heures, le peuple de cette Île fait figure de géant aux yeux du monde. La solidarité active, militante et révolutionnaire de Cuba s’est déjà manifestée dans différentes lieux de la planète, dans une réponse fière et souveraine à ceux qui tentent de lui imposer un blocus économique et un isolement politique. Le peuple brésilien sera éternellement reconnaissant de son rôle dans notre programme « Mais Médicos  » , dans le cadre d’une coopération qui a permis de sauver d’innombrables vies et qui fut d’un grand enseignement pour nos professionnels de santé. Cette coopération a été brutalement interrompue par un gouvernement mesquin envers le peuple et aveuglé par une idéologie individualiste et inhumaine. En ces temps de crise due au coronavirus, hélas encore plus dure pour notre peuple, tout le monde doit reconnaître combien nous manque ici la présence de nos confrères médecins cubains. Je vous prie, cher compañero Diaz-Canel, de transmettre aux Cubains, en particulier aux scientifiques et aux professionnels de santé qui luttent avec acharnement pour la vie dans le monde entier, la reconnaissance, l’admiration et la gratitude du peuple brésilien. Nous serons ensemble, toujours, jusqu’à la victoire. Luiz Inacio Lula da Silva Le 23 mars 2020

En route pour Andorre, la brigade médicale cubaine reçoit des applaudissements à l’aéroport de Madrid
Une brigade de 39 professionnels de santé est partie pour la Principauté d’Andorre dans un effort de lutte contre le COVID-19. Cette brigade médicale est la deuxième envoyée en Europe et la treizième que la plus grande des Antilles envoie à d’autres nations en signe de sa tradition de solidarité et de son profond humanisme. À l’aéroport de Madrid, l’ambassadeur de Cuba en Espagne, Gustavo Machín, a accueilli ces professionnels de santé cubains. Ils ont continué en bus jusqu’à la Principauté d’Andorre. En quittant les installations de l’aéroport, les médecins cubains ont reçu les applaudissements nourris des chauffeurs de taxi présents sur le site, lesquels ont également fait sonner leurs klaxons. Sur son compte Facebook, le principal diplomate cubain à Madrid témoignait : « Une profonde émotion chez les membres de la brigade médicale cubaine lorsque les chauffeurs de taxi de l’aéroport de Madrid, en voyant la blouse blanche des médecins et infirmiers et infirmières cubains, ont spontanément commencé à les applaudir et à klaxonner. "

Coronavirus, Carlos et les médecins cubains en Italie : "Nous resterons aussi longtemps que vous en aurez besoin"
Entretien avec le Dr Carlos Ricardo Pérez Díaz, chef de la délégation cubaine en Italie
Pourquoi faites-vous cela ? « Lorsqu’il y a un tel événement, nous sommes toujours disponibles pour collaborer avec d’autres pays. Le peuple italien avait besoin de nous. » Où travaillez-vous à Cuba ? « A Cuba, nous travaillons dans des hôpitaux, des cliniques communautaires ... La brigade est composée de plusieurs professionnels, principalement de médecine interne, des soins intensifs, des pneumologues et des épidémiologistes. » À quelles missions avez-vous participé ces dernières années ? « Parmi les médecins qui sont ici, 31 ont participé à d’autres missions internationales. Le plus pertinent contre Ebola en Afrique de l’Ouest. C’était une mission complexe. Nous sommes convaincus que cette expérience nous aidera à mieux travailler ensemble dans cette nouvelle situation Covid-19. »Combien de temps resterez-vous ? Que disent vos familles à Cuba ? « Nous resterons aussi longtemps que nécessaire et aussi longtemps que nous nous sentirons utiles. Nos familles y sont habituées, elles connaissent notre amour du métier. Les familles attendent que nous finissions la mission. Mais surtout, que l’on finisse bien. »

Valence (Espagne) envisage de demander à des médecins de Cuba de faire face à la pandémie
La Generalitat Valenciana envisage la possibilité de faire appel à des professionnels de santé d’autres pays, comme Cuba, si la situation se prolonge, afin de garantir au personnel de la Communauté de Valence des "moments de repos" et qu’il ne subisse pas autant de pression. Déclaration de ce lundi, lors d’une conférence de presse du ministre de la Santé, Ana Barceló. Barceló a également assuré que, normalement, la Generalitat envisagerait de demander des renforts à Cuba, hispanophone aussi, ce qui facilitera la communication.

Une brigade médicale cubaine se rendra en Angola pour soutenir la lutte contre le coronavirus
Sílvia Lutucuta, ministre de la Santé de la République d’Angola, a exprimé la décision de son gouvernement de demander une aide médicale à Cuba en raison de la vaste expérience des professionnels de l’île dans la lutte contre diverses maladies.

Cuba confirme 31 nouveaux cas de COVID-19 et un décédé
Avec la confirmation, le 29 mars, de 31 nouveaux cas de COVID-19, Cuba a atteint le nombre de 170 patients positifs pour la maladie SARS-CoV-2, causée par le coronavirus. Malheureusement, un autre mort est à signaler, portant ainsi le total à 4 morts, a rapporté lundi Francisco Durán García, directeur national d’épidémiologie au MINSAP.

Le système de surveillance des virus respiratoires a été activé, plus de trois millions de Cubains ont fait l’objet d’une enquête
Le ministre de la Santé a assuré que le système de surveillance des virus respiratoires reste activé et que plus de trois millions de Cubains ont fait l’objet d’une enquête. Parmi eux, 1% présentait des symptômes respiratoires et étaient chez eux. D’autre part, il a insisté pour travailler avec les groupes vulnérables, en particulier avec les personnes âgées, même si la notion de risque est présente à tous les âges, et il a donné comme exemple celui d’un bébé de 18 mois, l’un des cas que Cuba rapporte parmi les personnes infectées, bien qu’il ait bien évolué. Rappelons que la population cubaine est d’un peu plus de 11 millions. d’habitants.

Cuba produira l’interféron nécessaire au traitement du COVID-19
Aujourd’hui, le Centre national de biopréparations de Cuba a la capacité nécessaire pour produire tout l’interféron alfa 2b nécessaire à la lutte contre le COVID-19 , ont rapporté ses autorités. Les niveaux atteignent 50 000 bulbes par jour sous forme liquide du composé ; et du lyophilisat (poudre qui est reconstituée avant l’injection) 40 000 sont produits chaque semaine, a expliqué le directeur de la production de l’entité, Gabriel González. Ce centre est le seul au pays à détenir une licence pour produire de l’interféron sous ses deux formes, demandé par plus de 45 pays pour faire face à la pandémie causée par le coronavirus SARS Cov-2.Pour avril prochain, une nouvelle ligne de remplissage sera validée qui permettra la production de 100 000 ampoules quotidiennes de la variante liquide

La culture de la haine
Graziella Pogolotti in Juventud Rebelde Extraits :
« Avant l’apparition de la pandémie, la construction du mur à la frontière qui sépare les États-Unis du Mexique avait commencé. L’image des Latinos, souvent porteurs d’une autre couleur de peau, était associée à l’introduction de tous les maux. S’imposait donc, naturellement, l’isolement des migrants dans les camps et la séparation des parents et des enfants. Actuellement, le président des États-Unis insiste pour appeler le nouveau coronavirus le « virus chinois » Il y a déjà eu des actes de violence envers des citoyens de genre asiatique. L’entrée de la pandémie en Amérique du Nord a généré - une augmentation d’achats d’armes. Elles sont vendues en ligne, sans vérifier l’état mental du client. La culture de la haine et l’exacerbation de la violence sont des signes sans équivoque de la renaissance du fascisme, une aventure qui a coûté des millions de vies,et la perte des valeurs patrimoniales irrécupérables. Face à la très grave urgence sanitaire qui menace le monde entier, il est nécessaire pour protéger l’humanité de s’y opposer par la culture de la solidarité, et de favoriser la collaboration et les échanges entre les plus hautes institutions scientifiques.

Cuba se mobilise contre le virus
Bien qu’il s’agisse d’un pays pauvre qui connaît souvent la pénurie, en raison des défauts structurels de l’économie et des effets de 60 ans de blocus économique, Cuba était mieux placé que la plupart pour faire face à la pandémie de coronavirus. Le pays combine un système médical, entièrement socialisé qui garantit des soins médicaux pour tous, à des innovations biotechnologies étonnantes. Un antiviral cubain (interféron alfa-2b) a été utilisé pour lutter contre le coronavirus à la fois dans le pays et en Chine. Cuba compte également 8,2 médecins par habitant, plus du triple de celui des États-Unis (2,6) ou de la Corée du Sud (2,4), presque cinq fois plus que la Chine (1,8) et presque le double de l’Italie (4,1).
En plus de son impressionnant système de santé, Cuba a de bien meilleurs résultats en matière de protection de ses citoyens face à des situations extrêmes que d’autres pays pauvres, et même que certains pays riches. Pour exemple : son système de préparation aux ouragans « tous sur le pont », est merveilleux, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2016, l’ouragan Matthew a tué des dizaines d’Américains et des centaines d’haïtiens. Pas un seul Cubain est mort. Les résidents qui fuyaient l’ouragan ont même pu amener leurs animaux domestiques avec eux - des vétérinaires étaient postés dans les centres d’évacuation. Le coronavirus sera un défi plus difficile qu’un ouragan, mais Cuba a appliqué le même esprit « pragmatique  » pour se préparer. Le tourisme s’est arrêté (un sacrifice particulièrement douloureux, étant donné l’importance de cette industrie pour l’économie en difficulté de Cuba). Et l’industrie nationalisée des soins de santé a non seulement veillé à ce que des milliers d’hôpitaux civils soient prêts pour les patients atteints de coronavirus, mais il existe également plusieurs hôpitaux militaires ouverts à l’usage civil.
(Source ; site On Cuba)

Cuba suspend le transport de passagers entre les provinces et évalue les mesures pour les villes
Le ministre cubain des Transports, Eduardo Rodríguez, a annoncé qu’ il n’y aurait plus de départs pour les bus, les trains ou les avions qui font des itinéraires interprovinciaux, et les voyages en catamaran entre les ports de Batabanó et l’île de la Jeunesse seront également arrêtés.

Correos de Cuba suspend les services postaux internationaux
Le groupe d’entreprises Correos de Cuba a indiqué mercredi dernier qu’aucune correspondance, aucun colis ne seraient reçus ou envoyés vers et depuis l’étranger. Ses clients seront avertis de possibles retards dans le service postal sur le territoire cubain, en raison de la pandémie de coronavirus. Correos de Cuba retournera - sans frais aux expéditeurs - les expéditions que l’entité ne peut pas transférer vers leurs destinations.

Cuba participe à un forum virtuel de l’Unesco contre COVID-19
Le lundi 30 mars, Cuba a participé à la réunion en ligne des ministères convoquée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), dans le but de rechercher des solutions pour contrer la pandémie de COVID-19.
Pour Cuba, c’est le docteur en sciences Gerardo Guillén, directeur de la recherche biomédicale au Centre de génie génétique et de biotechnologie de La Havane (Cigb), qui a présenté les résultats de l’île avec des scientifiques et des ministres chargés des sciences du reste du monde. Guillén est l’un des spécialistes cubains travaillant à la réalisation d’un vaccin qui aidera à combattre COVID-19.

« La enormidad de España »
texte d’ Abel Prieto in Cubadebate

« Avec ce titre, « La enormidad de Cuba", Roberto Fernández Retamar a écrit en 1995 un essai pertinent sur le destin de notre nation. Comment est-il possible qu’une si petite île des Caraïbes devienne un tel point de référence ? N’importe qui, surpris, pourrait se poser la question. Mais immédiatement, Roberto explique qu’il s’est inspiré de « L’essence de l’Espagne" d’Unamuno et de sa thèse selon laquelle « ce qui est au-delà de la norme est énorme". ..
« De Cordoue, en Andalousie, vient l’analyse de Pedro García Jiménez sur la façon dont les médecins et les infirmières cubains collaborent avec les nations du Sud, depuis au moins cinquante ans, chaque fois qu’il y a une tragédie, au Pakistan, en Haïti, dans la lutte contre Ebola en Afrique, partout. Et il ajoute : « Vous n’avez sûrement jamais vu un seul article d’actualité dans aucun média européen sur cette circonstance. Coïncidence ? Certainement pas ». « Tu as raison. Offrir une image objective de Cuba révolutionnaire n’a jamais été une priorité dans l’agenda des médias hégémoniques. En dehors de cela, l ’« anomalie », la « rareté », d’apporter une aide solidaire aux sans-abri contraste trop avec la philosophie néolibérale qui conçoit l’industrie pharmaceutique et les services de santé comme une entreprise ».
"Aujourd’hui (García Jiménez affirme), les médias occidentaux auront du mal à cacher l’arrivée de la brigade en Italie ; c’était beaucoup plus facile lorsqu’ils se sont rendus dans n’importe quel pays pauvre de la planète, mais aujourd’hui les médecins et le personnel de santé cubains arrivent dans l’une des les régions les plus riches au monde, la Lombardie italienne (…). Cuba va partager le peu qu’elle a, dans l’un des plus grands actes de solidarité et de collaboration de l’histoire récente. Ce qui est vraiment surprenant, c’est que ce fait n’est pas nouveau pour eux, et pourtant c’est tellement nouveau pour nous… »

Le pr駸ident argentin Alberto Fern疣dez demande la lev馥 du blocus contre Cuba et le Venezuela
En pleine lutte contre le Covid-19, le président argentin Alberto Fernández a plaidé pour lever le blocus imposé par les États-Unis à Cuba et au Venezuela, après avoir noté qu’il ne s’agissait pas d’une question politique mais humanitaire. « Face à une pandémie, nous devons soutenir ces peuples qui, en raison de la décision politique d’un individu, sont soumis à un blocus qui les empêche d’obtenir nourriture et médicaments. »

A lire
L’interféron qui permet de traiter le Covid-19 : de son origine à aujourd’hui
La fierté de l’Interféron Alfa 2b n’est pas une question de chauvinisme cubain, c’est un fait exact, ratifié par le prestige international dont jouit le Centre de génie génétique et de biotechnologie. Granma Internacional le 25 mars, peut être lu en français