La lutte contre le SIDA

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Le Programme des Nations Unies pour le Développement appuie la lutte contre le SIDA à Cuba et dans 16 autres pays. Cuba figure parmi les pays les mieux classés dans le combat contre cette maladie, qui frappe le monde sans relâche depuis son apparition au siècle dernier.

La prévention à Cuba : une stratégie efficace dans la lutte contre le SIDA

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Par Tania Hernández | | |
Par María Josefina Arce.

Plus de 30 millions de personnes en sont mortes depuis la déclaration du premier cas de SIDA il y a trois décennies. Actuellement, des millions de personnes vivent avec cette maladie dans le monde.

Principalement axée autour de la prévention et l’éducation sexuelle, la stratégie de Cuba a permis à notre pays de se classer parmi les nations latino-américaines aux plus faibles prévalences.

Carlos Cortés Falla, conseiller principal du Programme des Nations Unies pour le Développement à Cuba, a reconnu à La Havane, l’efficacité du travail de prévention du VIH SIDA dans notre pays, c’est pourquoi l’organisme international qu’il représente a décidé de prolonger jusqu’en 2014 son financement de cette stratégie.

Des représentants de cet organisme de l’ONU et du Fonds mondial ont relevé la bonne utilisation des ressources reçues par Cuba, qui destine ces fonds au traitement des personnes atteintes par le VIH. Tous les patients sont gratuitement traités dans les 320 centres de soins avec des médicaments anti-rétroviraux très coûteux.

Les fonds reçus sont aussi consacrés à éviter la propagation de la pandémie : les autorités sanitaires organisent de nombreuses campagnes d’information et d’orientation, auxquelles participent les organisations de masse et diverses institutions. Grâce à ces efforts, de nombreux tabous de la société cubaine ont été levés : à long terme ils étaient susceptibles d’augmenter les risques d’infection.

Il faut souligner le rôle essentiel des bénévoles (malades du SIDA, proches de malades ou personnes simplement animées par des sentiments de solidarité) qui consacrent une partie de leur temps libre à des projets de prévention du SIDA.

L’action des services spécialisés est tout aussi importante : présents dans toutes les provinces du pays à travers les Points de Conseil Anonymes, ils offrent à la population des informations, une assistance psychologique et des tests de dépistage.

Grâce à ces actions, les transmissions par voie sanguine et de la mère à l’enfant ont été réduites à des proportions négligeables, mais il reste encore beaucoup à faire, car le risque de transmission par voie sexuelle subsiste. Les autorités ne négligent pas non plus le travail de prévention et d’éducation pour promouvoir, surtout chez les plus jeunes, des pratiques sexuelles responsables.

Dans la lutte contre le SIDA comme dans d’autres domaines, les conseils de José Martí restent valables : pour notre Héros National, « la meilleure médecine n’est pas celle qui soigne, mais celle qui prévient ».