Un vaccin pour sauver des vies

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"Cuba ne partage pas les surplus mais ce qu’il a dans son assiete"
Nous avons pu le constater avec le travail formidable des brigades médicales qui se sont déplacées dans de nombreux pays pour venir en aide aux services locaux souvent défaillants...
Ci-après le lien vers un article qui montre comment malheureusement les pays riches s’accaparent les vaccins..https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=885257:les-pays-riches-commencent-a-accaparer-des-vaccins-contre-la-covid-19&opcion=pl-ver-noticia&catid=39&Itemid=101

Tandis que l’empereur Trump s’accroche désespérément au pouvoir et multiplie les attaques contre l’île socialiste au sud de sa frontière, en encourageant, sur les réseaux sociaux, à travers ses différentes organisations paravents, la commission d’actes de sabotage comme incendier une voiture de police ou briser une vitrine d’un commerce vendant des produits en devises, avec récompenses jusqu’à 10 000 dollars, croyant pouvoir ainsi déclencher un « coup d’État mou », le gouvernement cubain et ses scientifiques travaillent d’arrache-pied pour mettre au point un vaccin capable de vaincre la covid-19 et sauver des vies.

Récemment, le professeur et homme de science Francisco Cavalli, président de MédiCuba Europe, une ONG présente dans treize pays, a visité Cuba pour prendre le pouls de la lutte anticovid-19 dans ce pays assiégé depuis plus de soixante ans par la première puissance économique et militaire au monde.

Première constatation : entre mars et la fin novembre, selon des données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Cuba déplore cinquante fois moins de morts dus à la covid-19 que la Suisse et près de 120 fois moins que la Belgique. Pour une population de près de douze millions de personnes, cela représente un taux de létalité de 1,18 par cent mille habitants. Chez les voisins de la République dominicaine, ce taux grimpe à 21,92, tandis qu’en Allemagne, pays prospère, ce taux est de 19,62, en Suisse, de 55,53 et en Belgique, de 144,73. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et s’expliquent par la prise en charge par l’État, de façon disciplinée et énergique, de la lutte contre la pandémie, comme a pu le constater l’éminent scientifique qui est venu à Cuba pour s’informer également sur le développement du vaccin cubain Soberana 1 (Souverain).

Ce vaccin entrera dans sa troisième phase d’ici la fin de l’année. Si tout va bien, à la fin de mars 2021, le vaccin sera fin prêt à être fabriqué en grande quantité pour être ensuite administré à la population.

Cuba a investit depuis des années des sommes considérables dans son industrie biomédicale et quelque vingt mille personnes y oeuvrent actuellement. Rappelons que c’est à Cuba qu’a été créé le premier vaccin contre le méningocoque. D’autres médicaments cubains ont aussi fait leurs preuves dans le traitement de l’anémie, l’insuffisance rénale ou la récupération après la chimiothérapie.

Cuba ne sera peut-être pas le premier pays à avoir inventé un vaccin contre le coronavirus, mais il sera, affirme-t-on en haut lieu, le premier pays à l’administrer de façon gratuite à l’ensemble de sa population. On affirme également que le gouvernement cubain envisage de l’exporter à moindres coûts dans des pays dans le besoin et sans grandes ressources. Surtout que le vaccin Soberana 1 est adapté au climat de la région et ne nécessite pas de puissants systèmes de réfrigération. Une autre façon d’aider ceux qui en ont besoin, en évitant d’être à la merci des grands laboratoires internationaux qui réalisent des milliards de bénéfices avec la santé des gens.

Cuba a répété, pendant toutes années de blocus inhumain, qu’il partageait non pas les surplus mais bien ce qu’il possède dans son assiette. C’est ce qu’il fera avec son vaccin, alors que l’ignoble Trump cherche la manière d’asphyxier encore plus la nation caribéenne. Oui l’exemple cubain est contagieux mais d’une belle contagion qui nécessite pas qu’on la soigne.