ALBA : comme l’UE mais en différent (et en mieux ?)
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Une tribune de Bernard Cassen pour l’hebdomadaire MARIANNE du Mercredi 15 Février 2012
Alors que le sommet de l’ALBA-TCP s’est achevé il y a peu à Caracas (Venezuela), les regards se tournent vers ce nouvel espace inter-étatique sud-américain qui monte en puissance. En Amérique du sud, la création d’espace régionaux excluant l’occident montre une volonté d’émancipation et le développement d’un nouveau regroupement d’Etats bien différent du modèle européen.
(Défilé avec les drapeaux latino-américains - Flickr - Cliff1066 - cc)
L’événement n’a été commenté dans aucun grand média, et on comprend pourquoi : au moment où l’Union européenne (UE) du traité de Lisbonne — celle de la « concurrence libre et non faussée » et de l’indépendance de la Banque centrale — s’enfonce dans la discorde, la récession, et la Grèce dans le chaos social, il aurait été mal venu de faire savoir qu’un autre type de construction interétatique régionale était possible…
Cet événement, c’est le 11e Sommet de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) qui s’est tenu à Caracas les 4 et 5 février.
L’ALBA, créée en 2004 par Cuba et le Venezuela, devenue ALBA/TCP (Traité de commerce des peuples) à l’initiative du président bolivien Evo Morales, comprend actuellement huit Etats : trois d’Amérique du Sud (la Bolivie, l’Equateur et le Venezuela), un d’Amérique centrale (le Nicaragua) et quatre de la Caraïbe (Cuba, Antigua-et-Barbuda, La Dominique et Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ces trois derniers de langue anglaise)
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Le Honduras, qui en faisait partie, en a été retiré par le gouvernement issu du coup d’Etat de 2009 contre le président Manuel Zelaya.
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