« Je me suis mis à mesurer les « chefs-d’œuvre » à l’aune de celui qui m’avait été offert » (Philippe Labro parlant des Misérables »).
Par Michel Porcheron
« Quand je lis aujourd’hui, au détour de n’importe quelle phrase les adjectifs hyperboliques : superbe, somptueuse, magnifique, je ne me souviens pas les avoir entendus pendant mon enfance (…)
Les mots, ajoute Philippe Labro, « pesaient un autre poids, ils sonnaient diffé-remment ; leur musique traduisait la réalité de leur temps.
Mais il ne sert à rien de regretter cette musique, car les temps qui ont suivi ont eu besoin d’autres mots, puisque de nouvelles sciences et techniques, nouveaux commerces, nouvelles images, ont engendré de nou¬velles mœurs, donc une nouvelle langue, quasiment étrangère à celle que j’ai reçue en héritage » (in « Le Petit garçon », Ph. Labro, Folio, 1990, 349 pages) *
Lire la totalité de cet article rédigé par notre ami Michel Porcheron, qui se rend à Cuba jusqu’au mois de juin... Espérons qu’il pourra, même éloigné, nous faire profiter de sa prose...si son accès à Internet le lui permet.
Commentaires