Cuba au somment de RIO ...

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La Conférence fera le point sur les engagements pris depuis le Sommet de la Terre en 1992 et traitera deux thèmes :

- l’économie verte, dans le cadre du développement durable et de l’éradication de la pauvreté

- la question de la gouvernance locale et mondiale

Ci-dessous un article paru dans la revue digitale RADIO HAVANE CUBA

Cuba défendra à Rio le principe de la responsabilité historique du droit au développement

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Par Tania Hernández

La Havane, 7 juin (RHC)- Cuba défendra à la Conférence sur le Développement durable de Rio le principe de la responsabilité historique du droit au développement.

Des experts de toutes les régions de la planète participeront, à partir du 13 juin, à la dernière série de négociations de documents préalable à la conférence.

Dans des déclarations à la télévision cubaine, Orlando Rey, directeur de l’environnement du CITMA, le ministère de la science, de la technologie et de l’environnement a précisé :

Cuba va essayer, par dessus tout, de maintenir l’esprit du Sommet de la Terre de Rio 92, d’obtenir la confirmation des principes de la Déclaration de Rio, du principe de la responsabilité historique du droit au développement en vertu duquel l’homme est au centre des préoccupations environnementales. C’est le principe 1 de la Déclaration de Rio. Nous allons reprendre le débat de modèles de production et de consommation et assurer que ses résultats soient inclus dans le document final de la réunion. »

L’économie verte

Le consensus existe pour renforcer les institutions travaillant sur l’environnement mais les divergences portent sur la façon de le faire. Un autre sujet controversé est l’économie verte pour l’éradication de la pauvreté. Orlando Rey a expliqué à ce sujet :

L’économie verte nous parle d’économie, d’environnement, mais les problèmes sociaux ne sont pas précisés clairement. Les problèmes de l’économie verte ne sont pas envisagés clairement pas plus que la transformation de la production et la consommation  ».

On espère qu’à Rio, les gouvernements fixeront de nouveaux indicateurs pour le développement durable, mais il n’y a pas d’accord sur le thème du financement. Orlando Rey a indiqué à ce propos :

“Les États-Unis ont bloqué systématiquement tout ce qui sent les finances, la nécessité de financement à long terme. Il est donc difficile de se mettre d’accord quant aux objectifs. Il est difficile pour un pays d’accepter qu’il devra avoir en 2020, en 2030 un niveau déterminé de traitement de ses déchets, de solution d’un problème environnemental si, en même temps, il n’y a pas un engagement sur le financement de ces actions »