Discours de Raul Castro à la clôture de la session de décembre de l’Assemblée Nationale

Partager cet article facebook linkedin email

Une fois n’est pas coutume, nous publions ci-après le discours du Président cubain qui en fin de session de l’assemblée nationale fait le bilan de celle-ci et insiste sur les questions importantes à traiter ...

Tous nos efforts sont dirigés vers la préservation et le développement à Cuba d’une société socialiste durable et prospère, seule garantie de l’indépendance et de la souveraineté nationale

• Discours prononcé par le général d’armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, lors de la séance de clôture de la 10e Période ordinaire de sessions de la 7e Législature de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, au Palais des Conventions, le 13 décembre 2012, « Année 54 de la Révolution »

(Traduction de la version sténographique du Conseil d’État)

Un discours sans langue de bois !

{{}}

Camarades,

Quelques brèves paroles au terme de cette 7e Période ordinaire de sessions de l’Assemblée nationale, la dernière de la 7e Législature, compte tenu que le 3 février prochain, auront lieu les élections des délégués provinciaux et des députés au Parlement.

L’occasion est propice pour adresser ma reconnaissance au travail fécond réalisé par les membres de cet Organe suprême du pouvoir de l’État durant ce mandat.

Par ailleurs, il convient également de souligner la réussite de la réalisation des élections des délégués aux assemblées municipales du Pouvoir populaire, caractérisées par une participation massive de notre peuple, ce qui constitue une claire démonstration de soutien et de confiance envers sa démocratie socialiste.

Comme de coutume dans nos sessions de fin d’année, nous avons passé en revue le comportement du plan de l’économie nationale qui, même s’il n’a pas atteint les objectifs prévus, a préservé la tendance favorable de croissance du Produit interne brut – le dénommé PIB –. Par rapport à 2011, la majorité des activités enregistrent des résultats supérieurs, conformément à la politique mise en œuvre visant à renforcer le développement de la sphère productive, afin de maintenir les services sociaux gratuits pour tous les Cubains, des prestations qui ont conservé des niveaux identiques, grâce à une plus grande rationalité et une plus grande efficience.

Dans ce sens, une des principales insatisfactions concernant le plan réside dans le manque d’intégralité qui a caractérisé l’exécution du processus d’investissement qui, même si ce plan était supérieur de 15% à celui de 2011, n’a pas été respecté à 19%.

Les causes, je dois le dire crûment, ne sont pas nouvelles. Ce sont les mêmes déjà identifiées il y a plusieurs années : préparation préalable déficiente, retards dans les approvisionnements, basse productivité, et manque de main-d’œuvre, auxquels s’ajoutent évidemment le non-respect des calendriers programmés et le report de la mise en exploitation d’importants objectifs de production, ce qui compromet les revenus et les épargnes prévus dans la projection de l’économie, alors des ressources déficitaires dans d’autres secteurs sont immobilisées.

Il faut en finir avec l’immobilisme, la superficialité et l’improvisation qui persistent dans la majorité de nos investissements. Ceci devra être la conduite des cadres de direction à tous les niveaux de l’État, du gouvernement et du Parti, chacun au poste qu’il occupe.

Lire la suite : http://www.granma.cu/frances/cuba-f/19dic-Tous%20nos.html