Anniversaire de Jose MARTI, dans le numéro de Janvier de "Lettres de Cuba"

Partager cet article facebook linkedin email

Un numéro exceptionnel pour célébrer cet anniversaire. Un nombre impressionnant de commentaires, interview, déclarations, par des intellectuels cubains de renom.

Dans plusieurs occasions, les liens de Jose Marti avec la France sont soulignés, sans oublier ceux incontestables de l’écriture et de l’engagement avec Victor Hugo.

Le premier numéro de la revue Lettres de Cuba de 2013 est dédié à José Martí y Pérez en hommage au 160e anniversaire de sa naissance, le 28 janvier 1853 à La Havane.

{{}}

Des intellectuels, des journalistes et des chercheurs de l’œuvre de notre Apôtre du Centro de Estudios Martianos ont contribué, avec leurs articles, à concevoir cette édition spéciale. Il faut aussi souligné la gentillesse de l’artiste José Luis Fariñas pour la création des œuvres sur notre Héros National spécifiquement pour l’Illustration de cette publication.

Nos lecteurs auront l’occasion de s’approcher des différentes facettes de sa pensée et de sa vie. Ils parcouront en même temps l’histoire de lieux emblématiques qui thésaurisent ses objets depuis plus d’un siècle.

Rencontre nous propose Le mystère de Martí et de Cuba, une réflexion du Président de la Société Culturelle José Martí, le Dr Armando Hart Dávalos, où il souligne : « La pensée de José Martí est une clé essentielle au XXIe siècle. »

L’intellectuel renommé Enrique José Varona partage ses souvenirs quand il a entendu pour la première fois Martí au Liceo de Guanabacoa et ses postérieurs rencontres à Cuba et à New York.

L’historien Eduardo Vázquez Pérez fait une analyse sur Carlos Manuel de Céspedes, Le Père de la Patrie, et José Martí. Notre Apôtre, affirmant que Carlos Manuel de Céspedes représente le lien des idées d´indépendance nationale entre Félix Varela et José Martí.

Le journaliste Juan Diego Nusa Peñalver nous fait découvrir les empreintes des séjours de José Martí au Cap-Haïtien.

Interview est une espace privilégiée que Danay Galletti Hernandez et Mario Cremata Ferran replissent avec les évocations de Cintio Vitier et Fina García Marruz, deux martianos de cœur qui, comme l´Apôtre, croient que l´amour est un acte.

Dans Lettres le Dr Carmen León Suárez présente son article Ismaelillo et Modernité. Lors du 130e anniversaire de sa publication, on vient d’éditer dans la section Lire Martí des derniers numéros de 2012, divers œuvres de ce recueil de poésies qui fait partie des livres fondateurs du modernisme hispano-américain.

L’investigatrice Lourdes Ocampo Andina souligne, dans Les villes séculaires : les Vers libres et les Illuminations, que « Les valeurs morales et l´expression linguistique disparaissent aussi bien dans le New York de José Martí que dans le Paris d’Arthur Rimbaud. »

Le Prix National de Sciences Sociales, Dr Pedro Pablo Rodríguez López approfondie les critères de José Martí face aux Indépendances Hispano-américaines.

Grâce à la collaboration de l’intellectuel Alejandro Herrera Moreno, de la Fondation Culturelle Enrique Loynaz, Saint-Domingue, République Dominicaine, on publie L’Âge d’or de José Martí : une entreprise durable et utile, traduit par Julia Cultien. On est très reconnaissant de la maison d’édition L´atelier du tilde, Les éditions à l´heure latine, de Lyon, pour l’autorisation de la reproduction de ce texte et, à la fois, pour leur intérêt de diffuser L’age d’or en français.

En Trésor, Gladys Rodríguez Ferrero nous emmène jusqu’à Santiago de Cuba, au Mausolée de José Martí à Santa Ifigenia, un lieu de vénération et d’éternel hommage à Martí.

La Tribune du Liceo artistique et littéraire de Guanabacoa est présentée par Carmen R. Alfonso. Cette tribune est inscrite dans l’histoire de la patrie car elle a servi de podium à notre Héros National en plus d’une occasion pour déployer son verbe révolutionnaire contre le régime colonialiste espagnol.

À Cardenas, le Musée Oscar Maria de Rojas thésaurise l´une des plus grandes collections sur le Maître. L’histoire de sa fondation est racontée par Miralys Sánchez Pupo qui souligne que ce musée a été le second de son genre à Cuba, précédé seulement par le Musée Emilio Bacardí de Santiago de Cuba.

Les Arts nous approche à l’appréciation de Martí sur les différentes manifestations artistiques comme la peinture et la musique aussi bien qu’à la création de ses textes dramatiques. D’autre part on compte une valorisation sur les divers artistes de la plastique qui ont reflété l’image de notre Apôtre dans leurs œuvres.

Le chercheur Salvador Arias Garcia montre les contacts de Martí avec la musique française à travers ses impressions sur des artistes tels que Charles Gounod, Jules Massenet, Hector Berlioz ou Georges Bizet.

Le spécialiste David Leyva Gonzalez présente le résultat d’une recherche sur la collaboration de José Martí quant au thème de la plastique dans le journal new-yorkais The Hour et la raison pour laquelle Martí à choisit Édouard Detaille parmi les peintres français pour son deuxième article dans cette publication.

La regrettée journaliste Mercedes Santos Moray a souligné dans son article La littérature dramatique de José Martí quec’est un des genres littéraires les plus récurrents lors de la jeunesse de l’Apôtre.

Les peintres, sculpteurs et photographes cubains depuis le début du XXe siècle ont été inspirés par le visage de José Martí, Aldo Menéndez présente les perceptions de chaque artiste jusqu’à nos jours.

Lire Martí s’enrichit avec la publication d’Ismaelillo, à l’occasion de son 130e anniversaire, ce mois-ci nous offrons Capricieuse Muse Extrait de : Juan Marinello. José Martí, une étude avec un choix de textes. - Paris, Éditions Pierre Seghers, [1970], pp. 79-81. Traduits par Josep Carner, Emilie Noulet et Irma Sayol.