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Par : Yaimara Villaverde
Afin de sauvegarder le legs socioculturel des « Tumbas francesas », sera inauguré aujourd´hui à Guantánamo le IIIe Atelier de Qualification de porteurs et des institutions locales liés à cette expression artistique cubaine.
De ces groupes de musique et de danses, préservateurs d´une culture héritée par des natifs et des immigrants, trois seulement trois survivent sur l´Île : « La Caridad de Oriente », de Santiago de Cuba ; « Bejuco », de Sagua de Tánamo, Holguín ; et « Pompadour-Santa Catalina de Ricci », de Guantánamo.
Ces sociétés artistiques sont parmi les plus important exposants du processus de transculturation dérivé du flux migratoire de colons français et de leurs esclaves vers Cuba, après l’éclatement de la Révolution de Haïti, à la fin du XVIIIe siècle.
La « Tumba francesa » signifie festivité bruyante de tambours, dans ses origines ces fêtes étaient célébrées par des noirs et mulâtres haïtiens, qui imitaient les danses de la cour de leurs maîtres français, mais au rythme d´instruments africains.
C’est pour cette raison que ces sociétés culturelles incluent dans leur répertoire de danse des genres comme la polka et le menuet, d´essence européenne ; et le Yubá, Front ou Frenté, des expressions de l’appelé continent noir.
Guantánamo est un bastion cubain de ces danses qui défient le temps et, pour cette raison, cette ville a été choisie pour accueillir le IIIe Atelier de Qualification de la « Tumba francesa », qui aura lieu jusqu´au 31 mai.
Le rendez-vous est patronné par le Bureau de l´Organisation des Nations Unies pour l´Éducation, la Science et la Culture, de La Havane, et la Commission Nationale pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel de Cuba.
Source : AIN
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