Des lauréats du prix Goldman 2010 pour l’agriculture bio à Cuba,

ENVIRONNEMENT - Le Goldman Prize est remis depuis 1990 aux « héros » de l’environnement de chaque continent...

Trois hommes et trois femmes qui ont contribué à la préservation de l’environnement dans leur région ont été récompensés lundi 19 avril, à San Francisco. Leurs actions sont diverses : protection des éléphants au Cambodge, droits des communautés locales au Swaziland, blocage d’un projet d’autoroute traversant une zone naturelle protégée en Pologne, agriculture bio à Cuba, lutte contre l’agriculture intensive et polluante aux Etats-Unis, protection des requins au Costa Rica...

Reconnaissance internationale et soutien financier

Sélectionnés par un jury international composé de personnalités engagées pour l’environnement, les lauréats du Goldman Prize bénéficient d’un coup de projecteur mondial sur leurs initiatives et gagnent 125.000 dollars (93.000 euros) pour poursuivre leurs projets.

Durant une dizaine de jours, une série de conférences de presse et de rencontres avec des responsables politiques leur permettront de faire connaître leur action, d’obtenir des appuis et pourquoi pas de susciter des vocations.

Résistants pour la Terre
Créé en 1990 par une fondation américaine, le Goldman Prize s’impose comme le « prix Nobel » de l’environnement. Les « Gold Men » ont même inspiré un tour du monde à Sébastien Viaud, prof de sport passionné d’écologie. Parti pendant un an à la rencontre de 21 lauréats du prix Goldman, son voyage est devenu un livre et un film documentaire (« Gold Men, Résistants pour la Terre »).

Le prix Goldman, décerné chaque année en Avril pour coïncider avec la Journée de la Terre, est une mine d’or pour les héros écolos en recherche d’inspiration.

Audrey Chauvet