Plus de 300 000 cubains travaillent dans l’agriculture urbaine

(Lino Luben Pérez)

La Havane, 22 juin (AIN) - Plus de 300 000 cubains travaillent dans l’agriculture urbaine, un système de production qui a surgi il y a treize ans, au moment ou les cultures maraîchères agroponiques célébraient leurs dix premières années d’existence.
Adolfo Rodríguez Nodals, chef du Groupe National d’Agriculture Urbaine et de Banlieue, et également directeur de l’Institut de Recherches Fondamentales sur l’Agriculture Tropicale Alejandro de Humboldt, a informé à l’AIN qu’en tout, fonctionnent actuellement 10 sous-programmes agricoles différents, sept programmes d’élevage et 10 programme d’appui.
Il y a 10 493 unités de culture agroponique à ciel ouvert ou semi protégées et jardins de culture intensive, ce qui, en tout, représente une surface de 9 473 hectares, a-t-il ajouté.
Bien que l’on dispose également de petites parcelles en production, il faut pouvoir compter sur les réserves suffisantes de semences pour pouvoir faire face à toutes les situations qui puissent apparaître comme conséquence du changement climatique, a-t-il expliqué.
Sur ce thème, il a conseillé d’échelonner le plus possible les dates de plantation de la banane, de la malanga et de la patate douce, et tout spécialement, d’avoir des réserves de celle-ci en raison de sa croissance rapide, afin de contribuer à la sécurité alimentaire de la population avant et après le passage de phénomènes hydrométéorologiques.
Au contraire, a-t-il ajouré, en période de sècheresse, il faut intensifier la culture du manioc et d’autres légumes peu gourmands en eau et prévoir des réserves de fourrage.
Rodríguez Nodals a donné des explications sur les mesures prises pour diminuer le plus possible l’importation de semences de légumes grâce à l’obtention de semences de production nationale.