Cuba.La drogue n’est pas un problème de santé à Cuba

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Par CCN / JOSÉ A. DE LA OSA

Des journées d’éducation appuyées par les médias se déroulent dans tout le pays à l’occasion de la Journée mondiale contre la drogue et l’usage illicite des substances psychoactives, le 26 juin.
Dans une conférence de presse à La Havane, le D^r Carmen Borrego Calzadilla, responsable de la Section de santé mentale et d’abus de substances du ministère de la Santé publique (MINSAP), a signalé que dans le cadre d’une stratégie générale coordonnée par la Commission nationale des drogues, présidée par le ministère de la Justice, le MINSAP est chargé de la mise en place d’un plan d’actions préventif et de promotion bénéficiant d’un soutien spécialisé à travers un réseau de services à tous les niveaux.

Dans un aparté avec Granma, elle a souligné que la consommation de drogues à Cuba « ne constitue pas un problème de santé », et que les principaux efforts sont orientés vers une meilleure compréhension de la perception des risques chez les groupes les plus vulnérables (les jeunes) et le renforcement des attitudes de rejet de la drogue.

Cette croisée mondiale contre les drogues a commencé il y a 24 ans sous les auspices des Nations unies, comme une manière d’inciter les gens, notamment les jeunes, à préserver leur santé et à s’abstenir de consommer ce genre de substances, ainsi que pour mobiliser la population contre le trafic de drogue.

Comme chacun sait, les drogues agissent sur les fonctions psychiques. Elles sont associées aux phénomènes de tolérance (l’adaptation métabolique qui pousse la personne à augmenter sa dose) ou de dépendance, qui est un véritable esclavage.

Selon le rapport annuel présenté par l’ONU, les drogues illicites tuent 200 000 personnes dans le monde chaque année.