« La pollution de l’air continue d’être une question de très haute priorité pour le système météorologique national », a confirmé le Dr Celso Pazos, directeur de l’Institut de météorologie (INSMET), lors de cette réunion.

« Nous devons développer autant d’alliances stratégiques que possible avec toutes les institutions et entités qui existent dans toutes les provinces, afin de renforcer les systèmes de suivi et de surveillance sur les enquêtes et les résultats obtenus », a ajouté l’expert, abordant également la nécessité de former les professionnels qui travaillent dans les centres météorologiques provinciaux.

Il a ajouté que le but est de contribuer au développement économique et social et aux plans de mesures d’atténuation et d’adaptation, qui doivent être renforcés dans chacun des territoires, en vue de se conformer à ce qui est écrit dans le Plan national de lutte contre le changement climatique.

La directrice du Centre de pollution et de chimie de l’atmosphère de l’INSMET a déclaré au cours de la réunion que les participants ont reçu divers outils afin qu’ils puissent développer des projets de recherche, créer des alliances avec d’autres structures et, bien sûr, appliquer ce qu’ils avaient appris.

« Nous avons également identifié le potentiel que nous avons dans chacun des centres météorologiques, pour établir des collaborations avec les institutions qui disposent d’équipements de mesure, car la recherche sur la pollution de l’air est très coûteuse. » a-t-elle ajouté

Se référant à l’importance de mener des études sur la pollution de l’air, un chercheur, professeur à l’Université de La Havane, a observé que celle-ci a un effet direct sur la santé des personnes et aussi une influence sur les cultures, ce qui est important pour la qualité et la quantité des aliments.

Il a expliqué que la pollution de l’air est silencieuse. L’eau contaminée peut être identifiée alors les gens décident de ne pas la boire, de même avec un produit qui est en mauvais état nous le mangerons pas, mais nous ne pouvons pas arrêter de respirer. Donc, si vous respirez de l’air pollué, vous êtes plus susceptible de souffrir de maladies aiguës ou chroniques.

Le spécialiste a également précisé qu’à Cuba, les zones les plus susceptibles d’avoir des problèmes de qualité de l’air sont bien identifiées.

Les plus industrialisés sont les plus concernées. Historiquement, il s’agit de Moa à Holguín, de Nuevitas à Camagüey, de Mariel à Artemisa et de La Havane.

Préserver la qualité de l’air doit être une priorité pour préserver la santé de la population.