Le potentiel touristique des Caraïbes reste un atout pour Cuba

L’Espagne y tient une place privilégiée parmi d’autres engagements avec des pays « anti-blocus ».

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La foire internationale du tourisme qui vient de se dérouler à Madrid a été l’occasion pour les responsables cubains du secteur (2ème source de revenus pour le pays) de déployer une intense activité en rencontres avec les professionnels du tourisme.
On y apprend que cette foire est l’occasion de concrétiser des démarches diplomatiques qui se sont déroulées ces derniers mois et que nous avons signalées.
Même si ce n’est pas de la diplomatie stricto sensu, le commerce avec l’Espagne reste un pôle fort des activités d’échange. Les liens historiques et familiaux qui unissent de très nombreuses familles restent extrêmement vivaces.

GD

La nuit cubaine à Madrid réaffirme le potentiel touristique des Caraïbes

Publié par Prensa Latina le 26 janvier 2024

Madrid, 26 janvier (Prensa Latina) Après une semaine intense de contacts coïncidant avec la Foire internationale du tourisme (Fitur), la Nuit cubaine a réaffirmé aujourd’hui le potentiel de l’île caribéenne dans le monde.

Une réunion s’est tenue à l’hôtel Meliá Castilla à Madrid en présence du responsable régional pour les Amériques de l’ONU-Tourisme, Gustavo Santos et de nombreux cadres de plusieurs des principales chaînes hôtelières, compagnies aériennes et agences de voyage.

Le Ministre cubain du tourisme, Juan Carlos García, a profité de cette rencontre pour exprimer sa gratitude pour la confiance et l’engagement de l’Espagne qui possède 34 % des chambres existantes dans la plus grande des Antilles.

Il a notamment mentionné les chaînes Meliá, Iberostar, Roc, Valentín, Sirena, Globalia, Blau, NH, Barceló et Axel, et a invité le pays ibérique à renforcer ses projections lors du Salon international du tourisme (FIT Cuba) qui se tiendra en mai dans le lieu exotique de Jardines del Rey.

M. García a reconnu que les chiffres de la reprise ne sont pas ceux que l’on souhaiterait pour le moment, bien qu’ils montrent une croissance soutenue malgré les effets du blocus américain et, en particulier, de l’extraterritorialité de la loi Helms-Burton.

Javier Sotomayor, recordman du monde du saut en hauteur (2,45 mètres) et champion olympique à Barcelone en 1992, récemment récompensé par le Mundo Deportivo de Cataluña, a participé à la Nuit cubaine en tant qu’invité spécial.

L’ambassadeur de Cuba en Espagne, Marcelino Medina, et le conseiller au tourisme pour l’Espagne et le Portugal ont également assisté à l’événement qui a été animé par des rythmes et de la musique de l’île des Caraïbes.

Il y a quelques jours, devant des hommes d’affaires locaux, le Ministre cubain avait expliqué qu’il existait une stratégie "pour diversifier nos marchés et nous avons maintenant la Russie en troisième position, nous progressons également avec la Turquie et les pays du Golfe ainsi qu’avec l’Amérique latine qui recherchent également des investissements".

À cet égard, M. García a souligné que des travaux sont en cours pour faciliter la promotion du groupe de Cubains vivant à l’étranger, ainsi que pour consolider les attraits de son pays.

Il a notamment mis en avant l’hôtel Meliá Trinidad Península, récemment inauguré, qui bénéficie d’un cadre balnéaire, de la destination patrimoniale par excellence qu’est la ville de Trinidad et de la proximité des montagnes de l’Escambray.

La délégation cubaine présente à Fitur, au parc des expositions IFEMA-Madrid, comprend les chaînes hôtelières Cubanacán, Grupo Gaviota, Gran Caribe, Islazul, Campismo, Meliá Hoteles, Iberostar, Muthus, Blue Diamond, Barceló, Blau, ROC Hoteles, Kempinski, Archipiélago, ATG et Valentín, entre autres.

Outre sa participation aux réunions des ministres ibéro-américains du tourisme, M. García a été interviewé par le programme de Radio Marca et le supplément Gente de España.

Au nom de La Havane, il a reçu la distinction de Capitale ibéro-américaine des cocktails 2024, en reconnaissance de son excellence dans ce domaine.

Cette distinction lui a été remise par le président de l’Académie ibéro-américaine de gastronomie (AIBG), Rafael Ansón.

jha/ft