Mobilisation pour soutenir Cuba

Aux Etats-Unis aussi…

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Le soutien au peuple cubain pour faire cesser ce blocus criminel qui l’étouffe depuis plus de 60 ans s’exprime sur toute la planète. Ce peuple a, lui aussi, droit à l’autodétermination c’est-à-dire à choisir son destin et on ne voit pas pourquoi il en serait autrement.
Les Etats-Unis ont mis en place ce blocus pour « reconquérir » le terrain de jeux de cette bourgeoisie corrompue et mafieuse qui y sévissait jusqu’à ce 1er janvier 1959 où elle choisit la fuite vers le grand voisin du Nord. Mais ce n’était pas seulement un immense tripot. C’était aussi une base stratégique de protection de la route du pétrole vers les terminaux de Floride et dont Guantanamo reste le dernier bastion.
Mais aux Etats-Unis aussi, des personnalités, des associations et des élus au Sénat et à la Chambre des représentants sont actifs pour que cesse cet abominable et honteux génocide lent.

GD

Aux Etats-Unis, une coalition demande de mettre fin au blocus contre Cuba

Washington, 2 avril (Prensa Latina) Des dirigeants politiques, religieux et des défenseurs des droits civiques du Maryland ont demandé aujourd’hui à Ben Cardin d’user de son influence en tant que Président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain pour lever le blocus de Cuba.

Dans une lettre envoyée mardi au sénateur sortant, la coalition de plus d’une centaine de groupes et d’individus affirme que les sanctions américaines contre Cuba sont la cause première des conditions humanitaires et économiques désastreuses qui règnent sur l’île.

"L’embargo (blocus) économique, commercial et financier des États-Unis à l’encontre de Cuba est en place depuis plus de 60 ans. Au cours de cette période, son principal effet a été la souffrance massive du peuple cubain", écrivent-ils.

La demande des groupes intervient alors que Cuba est confrontée à la crise économique la plus grave qu’elle ait connue depuis la fin de la guerre froide et à une série de sanctions américaines, dont la désignation sur la liste des États soutenant le terrorisme, selon un article du journal The Hill.

Cette désignation a été particulièrement controversée, car elle exclut Cuba d’une grande partie du système financier international et rend difficile le commerce avec l’île pour les pays tiers.

M. Cardin était considéré comme un acteur clé de la stratégie de rapprochement de l’administration de Barack Obama (2009-2017) à l’égard de Cuba.

La coalition du Maryland à l’origine de la lettre a fait valoir que si la politique américano-cubaine n’est pas entre ses seules mains, il ne fait aucun doute que le Président de cette commission a "une influence unique, à la fois pour faire passer la législation et pour influencer l’action de l’exécutif".

À l’instar d’autres groupes favorables au rapprochement, ils voient également une fenêtre d’opportunité, puisque M. Cardin a pris ses fonctions après que le sénateur Bob Menendez (Démocrate du New Jersey), dont la position anti-Cuba au Congrès est persistante, a été contraint de démissionner dans le cadre d’un scandale de corruption et des inculpations fédérales qui en ont découlé.

Ils rappellent que, pendant de nombreuses années, le sénateur Menéndez a exercé son pouvoir pour faire obstacle à toute mesure d’aide au peuple cubain.

“La fenêtre d’opportunité risque de se refermer à la fin de ce Congrès, car les démocrates sont confrontés à une bataille difficile pour conserver le contrôle du Sénat et les républicains sont, dans l’ensemble, plus étroitement alignés sur une politique de pression maximale sur Cuba”, ont-ils averti.

Les responsables des droits civiques du Maryland ont reconnu qu’ils avaient des opinions diverses, mais qu’ils étaient unis sur un point : "notre opposition à des mesures qui, depuis plus d’un demi-siècle, n’ont abouti qu’à des souffrances généralisées".

Ils ont conclu que "en tant que communautés religieuses moralement opposées à l’utilisation de la guerre économique contre nos frères et sœurs cubains, en tant que groupes de la diaspora préoccupés par le déplacement de personnes de leurs maisons, en tant qu’humanitaires, universitaires, activistes et défenseurs des droits de l’homme, nous disons sans équivoque qu’il est temps de mettre fin à l’embargo sur Cuba".

ro/dfm