Il est désormais courant d’entendre qu’en plus d’être sage, la nature est invincible. Or, les images choquantes d’une terre aux prises avec des océans de plastique, où les pôles fondent et les forêts disparaissent, démontrent le contraire et montrent que la planète s’enfonce dans un abîme dont nous ne sommes pas loin.
Les preuves scientifiques sont accablantes : des phénomènes comme les vagues de chaleur, les sécheresses et la modification des habitats ne sont que quelques-uns des effets de la crise civilisationnelle associée à l’augmentation des températures mondiales. Ce danger affecte non seulement les écosystèmes naturels, mais aussi le bien-être des sociétés humaines.

Pour cette raison, le monde avait rendez-vous en faveur de l’environnement aux Émirats arabes unis, où la COP 28 a débuté le 30 novembre et s’est achevé le 12 décembre.
Ces conférences des Nations unies sur le changement climatique se tiennent depuis presque trois décennies. L’étape la plus importante a été l’adoption de l’Accord de Paris en 2015.
Les pays ayant signé la Convention-cadre sur les changements climatiques s’étaient engagés à tout faire pour que la température mondiale n’augmente pas de plus de 1,5 °C d’ici la fin du siècle.
L’une des questions qui ont compliqué les débats était le fossé entre les pays développés et les pays en développement. En effet, la réalisation des objectifs est entravée par le manque de fonds permettant aux pays pauvres de respecter leurs engagements en matière d’atténuation des gaz à effet de serre et, par conséquent, aux nations développées d’assumer leurs responsabilités en tant que principaux émetteurs.

RÉALISER LES ODD (vie sous-marine) POUR L’AGENDA 2030

La ministre cubaine des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement, Elba Rosa Pérez Montoya, a affirmé l’engagement ferme de son pays en faveur du traité sur le climat, en indiquant que celui-ci correspond à la contribution nationale déterminée.
Le président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts dans la lutte contre les effets négatifs du changement climatique.
Dans le même esprit et afin de montrer notre responsabilité envers l’environnement, notre pays a cherché à démontrer comment les ressources disponibles sont utilisées pour ces questions cruciales. C’est pourquoi, dans le cadre de la Conférence des parties, un programme a été présenté visant à lancer un partenariat international visant la circularité d’une agro-industrie de la canne à sucre résiliente et à faible émission de carbone.
L’initiative sera suivie d’une présentation technique sur les objectifs, la vision, les principes et les stratégies générales du travail. Un panéliste interviendra ensuite pour discuter de l’énergie, notamment du changement climatique et de la politique de transition énergétique à Cuba.
Deux propositions liées à la science, à la technologie, à l’innovation et au financement du climat ont été présentées : la Fondation Iris, qui joue un rôle clé dans la stratégie nationale de lutte contre le changement climatique, et le projet ECOVALOR, qui cherche à générer des bénéfices environnementaux en identifiant et en mettant en œuvre des mécanismes économiques et financiers.
Le programme incluait également la présentation des résultats obtenus par le projet AdaptHabana.
Résultats obtenus par le projet Plan national d’adaptation pour les municipalités côtières de La Havane, AdaptHabana, les municipalités côtières de La Havane.
Projet qui est en cours d’élaboration avec le soutien financier du Fonds vert pour le climat.
AdaptHavana bénéficie à plus de 700 000 habitants sur la côte nord de la capitale, des personnes particulièrement vulnérables à l’élévation du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Les propositions comprenaient la conférence Jeunesse et environnement à Cuba, ainsi qu’une deuxième réunion sur ECOVALOR, où la contribution de ce projet à la Task Life pour faire face au changement climatique a été discutée. L’analyse des écosystèmes cubains, les récifs et les forêts ont été effectués à partir des fiches de rendement.
Il a été suivi d’un documentaire dans lequel de jeunes réalisateurs de la première grande série documentaire consacrée aux trésors naturels du plus grand archipel des Caraïbes, Secret Nature, ont partagé leurs expériences et impressions de l’expédition scientifique « Bojeo a Cuba ». L’expérience comprenant une traversée maritime et terrestre nous a permis de recueillir des éléments sur la biodiversité, une des crises actuelles qui menace la planète et le débat est au cœur de la Conférence des Parties.

L’émission « Nature secrète » sur la chaîne éducative consacrée aux guasas, cet énorme poisson qui, pourtant, a vu ses populations diminuer de façon spectaculaire dans toutes les Caraïbes et qui dispose d’un sanctuaire dans les Jardines de la Reina. Il ne se reproduit qu’à l’âge de 5 ou 6 ans, lorsqu’il atteint sa maturité reproductive. Comme il s’agit d’un animal de très grande taille, il n’éprouve pas la peur, ce qui l’a rendu très vulnérable face à l’homme.

Parmi ces propositions figure la participation active au nettoyage des plages. Cette initiatice correspond à plusieurs objectifs du développement durable des Nations unies : notamment l’ODD 14 (Vie sous-marine) et l’ODD 15 (vie des écosystèmes terrestres). En effet, ces opérations ne s’attaquent pas seulement aux conséquences visibles de la pollution, mais constituent également un moyen efficace de sensibiliser et d’éduquer le public à l’impact des déchets dans les océans, encourageant ainsi une réflexion responsable et la gestion adéquate des déchets.
Parmi les initiatives communautaires dans notre pays figure le projet « aCOSTAo ». Il s’agit d’un projet initié par les classes hypermédias de la Faculté de communication de l’Université de La Havane.
Il s’agit d’un programme louable qui souligne le rôle crucial que joue l’éducation dans la protection de l’environnement. Le fait que le projet soit mené par de jeunes étudiants démontre leur engagement à l’égard des objectifs mondiaux de durabilité.
À Cubahora, les jeunes qui gèrent l’initiative ont expliqué qu’une fois par mois, ils organisent un nettoyage des côtes pour maintenir ces écosystèmes et, à leur tour, sensibiliser à l’importance de préserver ces environnements naturels pour les générations futures.