L’ozone, une alternative à l’utilisation de fongicides chimiques

Partager cet article facebook linkedin email

De l’ozone pour l’agriculture cubaine

ou comment se passer des pesticides

Photo : Archives Granma

À Cuba, les recherches sur l’ozone troposphérique ont débuté au milieu des années 1970 sous la direction du Dr Jesús Ramírez Almogea, spécialiste du Centre de Contamination et de Chimie de l’Atmosphère (Cecont) de l’Institut de Météorologie.

L’ozone pour quoi faire ?

  • Le traitement à l’ozone du matériel de propagation des plantes.
  • Améliorer la germination et faciliter la conservation des semences de haricots, de sorgho, de pommes de terre et de canne à sucre.
  • La désinfection et la récupération des eaux usées destinées à l’irrigation agricole en évitant la contamination de virus, de bactéries, de champignons et d’autres micro-organismes nuisibles.
  • Même pendant le stockage et le transport : l’utilisation de l’ozone sur les produits récoltés a permis de les conserver en bon état beaucoup plus longtemps.

Pour l’application de l’ozone sur site, il a fallu concevoir et construire les installations nécessaires afin de garantir la sécurité et l’efficacité des procédures susmentionnées.

Les équipements et les composants qui font partie des méthodologies d’application de l’ozone décrites dans l’étude sont disponibles sur le marché national et ils peuvent être reproduits avec un minimum de préparation par tout acteur productif du pays.

Conformément à ses engagements en tant que signataire du Protocole de Montréal, Cuba a supprimé complètement les chlorofluorocarbones (CFC) utilisés dans la réfrigération domestique et commerciale, ainsi que dans la fabrication des aérosols pharmaceutiques et industriels.